Pour assurer la sécurité des millions de visiteurs attendus, environ 1 500 personnels de sécurité privée et publique seront déployés, dont de nombreux militaires. Pour des raisons de sécurité évidente, impossible de connaitre le nombre exact de soldats qui seront mobilisés, mais autour de 200 militaires de l'opération Sentinelle seront affectés à la sécurité du périmètre, soit 60 de plus qu'en temps normal et 25 % de plus que l'an passé, selon le général Chavancy, gouverneur militaire de Lyon. Comme tout au long de l’année, un effet de surprise des patrouilles sera recherché. Les hommes et femmes en treillis ne passeront donc pas toujours aux mêmes endroits à la même heure.
Concernant l’opération, le Colonel Jean-Luc, qui prépare et conduit les opérations militaires liées à la protection de la population, assure que c’est "aussi compliqué dans le désert que sur la place Bellecour". Le Commandant Jean-Baptiste ajoute lui que "les procédures sont toujours les mêmes mais que la réflexion est différente". Ainsi, les hommes et femmes qui patrouillent au quotidien dans les rues lyonnaises sont, comme sur tous les théâtres d’opération, équipés d’un gilet pare-balles, d’un fusil d’assaut Famas, d’une bombe lacrymogène et d’une matraque télescopique. Prêts à intervenir, leur équipement comprend également une trousse sanitaire.
Pour aider les touristes étrangers qui seront présents dans la capitale des Gaules, "il n’y aura pas vraiment de changement, puisqu’il y en a toute l’année" selon le commandant. Ainsi, les militaires pourront brièvement indiquer le chemin aux visiteurs perdus, avant de vite se reconcentrer sur la mission. Difficile toutefois d’aborder un militaire lourdement armé. La mission se fait en étroite collaboration avec la police et la gendarmerie. Comme n’importe quel citoyen, un soldat se doit de dénoncer un acte délictuel, par exemple si des pickpockets s’en prenaient aux touristes. Mais il est en renfort pour lutter contre le terrorisme. Les soldats n’ont donc pas le droit par exemple de fouiller un individu. Lors d’un événement grave, de nature terroriste ou non, ils ont donc pour rôle de mettre en place un "cordon de sécurité" pour que les autorités compétentes puissent intervenir.
Lors de leur mission durant la Fête des Lumières, les militaires seront aidés d’un drone militaire qui survolera Lyon dès la tombée de la nuit. Le "Reaper" planera entre 2500 et 6000 mètres d’altitude et sera piloté depuis la base aérienne de Cognac, en Charentes. Un choix qui parait étonnant, mais dans la base aérienne se trouve le seul escadron qui pilote les avions…sans pilote. Une opération qui permettra de surveiller depuis le ciel la capitale des Gaules.
Pour rappel, des effectifs d'Enedis et de GRDF seront aussi présents durant la Fête des Lumières. 80 personnes du Samu 69 seront de la partie. Des liaisons renforcées seront aussi mises en place avec les différents hôpitaux de la ville, y compris l'hôpital militaire de Desgenettes. Police nationale et municipale seront aussi déployées en nombre, avec des CRS et des gendarmes mobiles. Tout ce petit monde sera appuyé par un hélicoptère de la gendarmerie la brigade fluviale et des équipes NRBC et canines.
Pour un jeune soldat de l’opération Sentinelle rencontré à l’aéroport de Lyon, ce qui le rendra "heureux", ce sera de rentrer chez lui à la fin des journées de festivités, "et de voir que notre force de dissuasion a marché et qu’il ne s’est rien passé".
Julien Damboise
Brrr, une montée aux flambeaux, pendant laquelle des cantiques seront chantés... ça fait trop peur !
Signaler RépondrePendant ce temps le préfet autorise les antisémites à envahir le centre de Lyon pour manifester contre la décision de Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël.
Tout va bien...
Les religieux faisant beaucoup plus d’enfants que les non croyants ,la balance penche de leur côté.
Signaler Répondreou pas:
Signaler Répondrehttps://www.lyonmag.com/article/92534/la-marche-culturelle-en-hommage-a-la-vierge-marie-interdite-par-la-prefecture-du-rhone
On a peur de quoi, d'être attaqué par les sentons de Laurent Wauquiez?
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