C’est ce mercredi matin qu'était jugée par Vincent-Marie Picard, président de la 4ème chambre du TA, la demande de l’Université d’une évacuation sans délai de son amphithéâtre.
Il s’agit d’une procédure en référé, donc rapide, et décidée par ce juge unique. Une fois la décision du juge rendue - au plus tard le jeudi - la Présidente de l’Université peut avoir recours au Préfet pour une intervention policière.
La probabilité que l’Université l’emporte au TA contre les occupants de son amphi est forte. Un peu moins depuis mardi soir cependant : "On a appelé des dizaines et des dizaines d’avocats et d’avocates, et on en a trouvé trois qui ont accepté de nous aider", se réjouit Cathy. "Notre cabinet est rue de la Charité, on était naturellement appelées à plaider ce dossier", sourit Anne-Caroline Vibourel, spécialisée en droit public, la première de ces trois avocates. Safiha Messaoud, la deuxième, confirme le manque de temps : "On a eu la nuit pour travailler le dossier".
Nuit fructueuse ? "On a des éléments de contestation sérieuse à faire valoir : dans cet amphi les personnes ne sont pas identifiées, ça pose problème. Et nous allons nous opposer à l’urgence car c’est une situation qui dure depuis trois semaines. Quelle urgence y-at-il ? Enfin, les vacances sont dans 6 jours, le campus sera donc désert", termine Eloïse Cadoux, troisième élément d’un trio qui travaille ensemble sans être associées.
Safiha Messaoud ajoute : "Dans ce dossier on a un grands absent : la Métropole de Lyon. C’est à elle d’assurer la prise en charge de ces mineurs. Il y en a probablement une vingtaine. La Métropole se défausse de son rôle : c’est un peu comme une délégation de service public, mais hors cadre". Eloïse Cadoux sous titre le trait d’esprit de sa consœur : "la Métropole délègue le service public de protection des mineurs étrangers… à la solidarité des citoyens".
Le discours était donc prêt, restait malgré tout à le faire entendre au président de la 4ème chambre.
L'Université de Lyon 2, de son côté, déplore le manque d’information dans ce dossier : "nous ne savons pas combien de personnes sont présentes dans les locaux, nous ne savons pas quels sont les dégradations, ou encore comment ils chauffent les lieux". Selon les représentants de la fac, qui n'ont pas souhaité répondre à nos questions, "une vingtaine de cours ont été supprimés depuis le débt de l'occupation puisque, en plus de l'amphi C, d'autres trois salles sont également squattées".
La décision de la 4ème chambre du TA est attendue au plus tard demain, jeudi.
au contraire l'universite des lumieres c'est un lieu de tous les partages et de savoir
Signaler Répondreespérons que ces personnes trouvent une solution de relogement rapide
Je n'ai rien à ajouté
Signaler Répondre" nous ne savons pas quels sont les dégradations, ou encore comment ils chauffent les lieux"
Signaler Répondredonc ça va être a l université de payer... et ça va impacter le budget dédié a notre jeunesse, qui sera la CSP+ de demain
bravo!
"une vingtaine de cours ont été supprimés depuis le débt de l'occupation puisque, en plus de l'amphi C, d'autres trois salles sont également squattées".
fabuleux! on va donc dégrader les compétences des étudiants pour faire plaisir a quelques gogos illuminés qui sont a la FAC pour faire "de la politique" et non pas pour étudier
...c est honteux!
encore une fois, les syndicats "étudiants" utilisent les bons sentiments de nos jeunes naïfs pour exister, et communiquer... idem pour les associations "d aides aux clandestins"...
la fac est le lieux du partage de la connaissance, pas celui du partage de nos ressources !
Les syndicats universitaires sont tombés bien bas pour exploiter ainsi la situation des migrants... Le but est de manipuler les émotions des étudiants pour les entrainer dans une mobilisation corporatiste qui n'est pas la leur.
Signaler RépondreHonte aux syndicats.
Tu as une autre solution...?
Signaler RépondreArrivée en trombe des débilos "zavez-qu'a-les-acceullir-chez-vous" dans 3...2...1...
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