Sur une zone couvrant environ 7 000 kilomètres carrés, plus d'un millier de sites appartenant à "un très vaste réseau structuré de surveillance et de communication datant de l'âge du Bronze moyen (2e millénaire av. J.-C.)" ont été découverts. Une découverte qui "a renouvelé notre connaissance du peuplement des steppes pour toutes les périodes de l'histoire du Proche-Orient", détaille un communiqué de presse.
À l'origine de cette découverte, le laboratoire Archéorient, composé de chercheurs de l'Université Lyon 2 et du CNRS. C'est l'analyse d'images aériennes et satellitaires qui a permis d'identifier cette gigantesque infrastructure. "D'une étendue exceptionnelle", cet ensemble comprend des forteresses, des fortins, des tours et des enclos longeant les reliefs locaux et permettant de protéger et surveiller les agglomérations, les territoires et les axes de circulation. "D’après le travail des chercheurs, ces forteresses étaient composées de gros blocs de basalte non taillés et constituées de murs de plusieurs mètres de largeur et de hauteur. De plus, chaque site fortifié était implanté pour permettre un contact visuel avec d'autres."
Ces travaux de recherche ont été publiés dans la revue Paléorient ce mardi.