Pendant que tous les yeux étaient fixés sur l’amphithéâtre "C" occupé par les migrants, la présidente de l’université concernée, Nathalie Dompnier, avait clairement indiquée qu’en coulisse des forces étaient à l’œuvre pour exclure Lyon 2 d’une dynamique issue de l’IDEX et concrétisé par la désormais fameuse Université cible. L’IDEX est une forme de soutien financier de l’Etat à des dizaines d’organismes de formation supérieurs de la région. L’Université Lyon 2 en faisait partie.
Mais face aux difficultés pour trouver des dynamiques communes entre grandes écoles et université sur le site métropolitain, la dynamique d’Université cible (réunissant Lyon 1, Lyon 3, l’Université de Saint Etienne, l’Ecole Normale Supérieure de Lyon et l’INSA) formait une sorte d’avant-garde destinée à montrer la voie aux autres membres de l’Université de Lyon. Force est de constater que contrairement à ses demandes, l’Université Lyon 2 n’en fait actuellement pas partie, comme l’illustre le communiqué de presse du 13 décembre signé entre autre par le président de l’Université de Lyon, Khaled Bouabdallah.
S’élevant contre cette mise à l’écart, Nathalie Dompnier avait notamment soulignée que les efforts qu’elle faisait pour tenir les membres de l’Université Lyon 2 au courant de l’évolution du dossier IDEX/Université cible était justement un des éléments que lui reprochait ceux qui ayant l’intention de mener à bien ce projet sans Lyon 2. Diverses facultés - au sein de l’université Lyon 2 - s’alarment particulièrement de voir leur Université laissée sur le bord de la route de l’Université cible et cherchent la parade au risque financier qu’une telle situation aurait pour elles.
Va falloir fermer cette Université, et la rattacher à Lyon 1. Si y a plus de sous. Ou alors, augmenter les frais d'inscription?
Signaler RépondreAh Ah c'est Lyon 3 qui va être contente
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