Ce samedi, à 14 heures, l'association "Femmes Des Forces De L'Ordre En Colère" se rassemble devant le commissariat Marius Berliet dans le 8e arrondissement. Cette mobilisation a été décidée à la suite des incidents intervenus lors du réveillon du jour de l'an à Champigny-sur-Marne (94).
Sophie Willickond, femme de CRS et responsable de l'association, veut mettre en avant l'absence d'aide de l'État pour les agents de la sécurité : "Notre premier but est de dénoncer les conditions de travail de nos époux qui sont déplorables, autant au niveau matériel qu'humain. Il n'y a aucun respect de leurs règles d'emploi et de repos. On arrive à avoir des policiers et des gendarmes épuisés". Ces conditions de travail, jugées comme insupportables, amènent parfois au drame. Depuis le 1er janvier 2018, trois personnes issues des forces de l'ordre se sont données la mort.
Les enfants de policiers déscolarisés
Sophie Willickond critique également le manque de sanction de la part des magistrats sur les violences faites aux forces de l'ordre : "Nos compagnons ne travaillent plus en sécurité. Rien n'est puni. Il faut rétablir la justice. Les gens qui les agressent savent très bien que les policiers ne pourront rien faire contre eux. Si les gens savent qu'ils risquent d'aller en prison parce qu'ils tapent sur quelqu'un, je pense qu'il y aurait moins de problèmes." Enfin, elle met l'accent aussi sur les enfants de policiers. Parfois maltraités à l'école, certains doivent être déscolarisés.
Le mouvement aura lieu dans plusieurs villes de France, comme par exemple à Strasbourg ou Bordeaux. À Lyon, le rassemblement se tiendra au commissariat du 8e. Mais Sophie Willickond indique vouloir également se rendre dans le 2e arrondissement pour soutenir les gendarmes. "On va montrer au commissariat qu'on est là pour eux", affirme-t-elle.
Il me semble que dans bon nombre d'autres pays la police n'a pas ce genre de problème. Des exemples à suivre peut-être?
Signaler RépondreLe probleme c’est les lois et’ la justice. Faire grève ou changer de métIer ,voilà c’est à chacun à prendre ses responsabilités. Trente-cinq ans à les Former à verbaliser,pour faire du chiffre d’afraise. Aujourd’hui,l’ultraviolence est là, le message d’inpunité et le laxisme judiciaire est bien assimilé par les délinquants. Même les étrangers en situations irrégulières savent qu’ils ne risquent pas grand chose . La peur de la police ? Mdrrrrrr, ils sont ,alors les choses ne sont pas prêtes de changer. Il faut remercier ,nos anciens politiciens d’avoir fait d’un grand pays civilisé, une république bananière moyenâgeuse,car ,oui, on recule au lieu d’avancer ,par les’ moeurs, la securité des citoyens, l’anarchie qui en devenue presque palpable,dans les grandes villes .
Signaler RépondreJupiter se fiche des policiers et ce n ‘est pas Collomb qui les comprends. Payez votre CSG et Jupiter et Bribri iront faire du ski à vos frais
Signaler RépondreUne manifestation de plus, qui n'aura aucun effet sur ce pouvoir de laxistes !!
Signaler RépondreDeux questions :
Jusqu'à quand les policiers, vont cesser de se cacher derrière leurs épouses ou compagnons ?
Ne serait-il pas temps de braver les interdits, comme l'ont fait et le font (de moins en moins je vous l'accorde) les travailleurs devant des patrons qui ne les ont jamais respecter !
"oui mais si je fais grève ou manifeste, l’État va me virer !"
Vous croyez sérieusement que, cet État de laxistes va prendre le risque d'ouvrir des milliers et des milliers de procédures pour révocation ??
Les forces de l'ordre, ont eux aussi des droits. Notamment celui que l'Etat garantisse sa sécurité, préserve sa santé et
lui donne de bonnes conditions de travail.
Puisque l'Etat est défaillant sur ces trois points, pourquoi les forces de l'ordre n'agissent-ils pas sur le plan judiciaire et demander réparation ?
Il y a là plusieurs incohérences, qui, de mon point de vue, ne vont pas vers un soutien de la population.
Un membre des forces de l'ordre ça agit. Ça ne tortille pas devant l'inacceptable.
Mon point de vue est assez tranché, parce que justement j'ai une très haute estime des forces de l'ordre et du boulot qu'ils font pour nous protéger.
Envoyer des tiers manifester et ne pas agir, c'est révoltant.