Alors que l'ouvrage dédié à la vie de son père, qui a notamment était déporté durant la Seconde guerre mondiale, vient de paraitre, Olivier Rivière a donné quelques éléments sur cette période. "La déportation a laissé un souvenir tout à fait particulier aux hommes je crois. On en entend beaucoup dire, à raison, que c'était quelque chose de terrifiant, mais c'était aussi des moments d'amitié, de fraternité et de douleur qu'ils n'ont jamais retrouvé après. La vie avait pris un sens particulier et extrêmement profond", a raconté Olivier Rivière.
Malgré la vie trépidante à bien des égards de son père, Olivier Rivière a expliqué que celui-ci a toujours gardé une certaine discrétion et modestie. "C'était quelqu'un qui prenait la vie avec une certaine causticité (…). Mais on n'a jamais vue quelqu'un d'important chez nous, sauf une fois en 1972 Beate Karlsfeld. Sinon il y avait vraiment une dichotomie complète entre la vie familiale et professionnelle. On recevait bien des cartes postales, mais il ne nous parlait pas de ses rencontres", a détaillé Olivier Rivière à propos de son père.
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