Ayant simplement troqué l’école Esmod (rue Burdeau) pour des Halles de la Martinière flambantes, bio et totalement bondées d’habitants venus écouter et applaudir leur maire, Nathalie Perrin-Gilbert a déroulé jeudi soir un discours toujours articulé autour des réussites de l’année passée et des espoirs pour 2018, en terminant par le thème de "la confiance".
Remerciant alors de leur présence, non seulement le député LREM Hubert Julien-Laferrière ou le président de la Métropole David Kimelfeld, mais surtout les mineurs étrangers présents dans la salle en égrenant leurs prénoms et en rappelant leurs périlleux parcours à travers la Libye ou la Syrie, la maire du 1er arrondissement a souligné l’impact positif de leur arrivée à Lyon : "les adultes que vous avez su fédérer autour de vous depuis juillet dernier ont grandi en humanité grâce à vous".
Chaleureusement et longuement applaudie à l’issue de son discours, NPG semblait avoir rendu la tâche de sa succession à la tribune peu aisée pour Georges Képénékian qui au moment de prendre la parole fut cueilli par un "nous sommes tous des enfants d’immigrés" lancé depuis la salle. "Même moi ne l’oubliez pas", a répliqué alors le récent Maire de Lyon originaire d’Arménie qui entamait un discours légèrement plus court que celui fait aux vœux du 2e arrondissement en assurant plusieurs fois "Nathalie" de son amitié.
Car ce n’était pas le maire de Lyon que Nathalie Perrin-Gilbert avait mise en cause dans son discours. Mais plutôt David Kimelfeld, président de la Métropole, lorsqu’elle avait souligné "qu’au nom de la protection de l’enfance, nous devons donner un avenir à ces enfants. Et face aux institutions de la Métropole défaillante, ce sont des citoyens qui se sont organisés pour héberger chez eux ces mineurs en attendant que les services de la Métropole soient sommés par la justice de leur trouver un logement. Ce sont les citoyens qui les ont accueillis".
En 2017, David Kimelfeld avait assisté aux vœux de la Maire du 1er et prononcé un discours en remplacement d’un Gérard Collomb non disponible. Ce 11 janvier 2018, devenu Président de la Métropole de Lyon, il est désormais directement responsable du logement des mineurs étrangers et des difficultés pour faire face aux demandes de protection.
Dans la salle, une autre Nathalie, Nathalie Dompnier présidente de l’Université Lyon 2 dont un amphithéâtre a servi de lieu d’hébergement sauvage en novembre et décembre 2017 pour des étrangers en situation pas toujours régulière et des mineurs, voyait sans doute très bien la réalité des problèmes évoqués par la maire du 1er.
Peu probable que cela ait enchanté David Kimelfeld qui disparaissait quelques minutes plus tard, laissant Georges Képénékian faire le "job de maire que je n’avais pas tout à fait prévu de faire, mais pas de problème : je vais le faire" et Nathalie Perrin-Gilbert recueillir les nombreuses demandes des habitants groupés autour d’elle.
enfin quelques réussites à son actif tout de même. Le rêve a ses limites.
Signaler RépondreBonne année et bonne santé Nathalie.
Signaler RépondreVous êtes l'honneur des élus lyonnais.
Démagogue hors sol, rêveuse impénitente. Pourquoi égrener les prénoms de mineurs?
Signaler RépondreEncore une réaction d'un micro intellectuel ?
Signaler Répondrec'esl le principe des voeux des élus ? Que ce soit chez les bobobios les beaufs et les rageux ?
Signaler Répondreencore un adepte de la "vraie vie"
Signaler RépondreIl y a une sacrée épidémie cet hiver
Sais pas qui c'est.
Signaler RépondreC'est bon ? Le microcosme s'est fait plaisir et s'est écouté parler ? Merci les bobobio...
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