Réélu député en juin dernier, celui qui est aussi président du groupe des élus LR à la Région se verrait bien aller pantoufler au Sénat lors du prochain renouvellement en 2020. En fait, le député du Rhône qui vient d’entamer son troisième mandat dans l’hémicycle s’inquiète du projet d’Emmanuel Macron qui a annoncé son intention de limiter à trois les nombre de mandats successifs.
Du coup, il lorgne sur le Sénat, n’ayant nulle envie de prendre sa retraite de parlementaire en 2022. Il est vrai qu’il n’aura alors même pas 50 ans.
S’il abandonne en cours de route son mandat de député pour le Sénat, Patrice Verchère ne fera en réalité que suivre les traces de Michel Mercier. Dans cette même circonscription, l'ancien président du Conseil général s’était retrouvé député en 1993, suite au décès d’Alain Mayoud dont il était le suppléant. Deux ans plus tard, il abandonnait son siège pour le Sénat, provoquant une élection partielle.
Las ! Le sort des urnes avait été alors défavorable à la droite. C’est alors le socialiste Maurice Depaix qui s’était imposé dans cette circonscription considérée pourtant comme imperdable pour la droite. Du coup, Patrice Verchère devrait peut-être y réfléchir à deux fois avant de se présenter aux sénatoriales.
L’ancien maire de Cours-la-Ville n’est pas le seul LR du Rhône à s’intéresser au Sénat. Tel est également le cas de Christophe Guilloteau. L’actuel président du Conseil Départemental qui ne s’est pas représenté aux dernières législatives pour cause de loi sur le cumul des mandats pourrait être tenté de terminer sa carrière sous les lambris dorés du Palais du Luxembourg.
la tentation du fric
Signaler RépondreA son âge il devrait plutôt penser à fonder enfin un foyer plutôt que de s’enterrer au sénat...je n’imagine pas une seconde qu il s’agit d une question d’argent
Signaler Répondredes carriéristes... encore une preuve de ces incompétent au service d'eux même!
Signaler Répondresoyons vigilants a qui leur offrira leur voie pour ces postes!