Paul Bocuse, la mort du pape de la cuisine mondiale

Paul Bocuse, la mort du pape de la cuisine mondiale
Fresque en hommage de Paul Bocuse, devant les halles éponymes - LyonMag

Lyon et la cuisine mondiale pleurent. À 91 ans, le chef cuisinier Paul Bocuse est décédé. Le cuisinier, originaire de Collonges, avait eu quelques soucis de santé ces dernières années. Une opération de la moelle épinière, qui l'avait fragilisé en janvier 2014, l'avait contraint à faire un séjour dans un centre de rééducation début 2015. Ces derniers temps, les apparitions publiques de Monsieur Paul étaient devenues rares.

Retour sur la carrière d’un personnage qui a révolutionné la cuisine mondiale.

Né et élevé à Collonges au Mont d’Or (Rhône-Alpes) dans une famille de cuisiniers, Paul Bocuse commence sa formation à Lyon auprès de Claude Maret. C’est ensuite à Paris que le jeune chef en herbe continue son apprentissage chez Lucas Carton, haut lieu de la gastronomie parisienne. Durant sa première expérience au restaurant La Pyramide de Vienne à Lyon, il rencontre les frères Troisgros. Une histoire d’amitié est alors née. En 1958, il remporte avec son père (qui décède un an plus tard) sa première étoile au prestigieux guide Michelin et devient Meilleur ouvrier de France en 1961.

Le début de la consécration

Porté par ce premier succès, Paul Bocuse ne s’arrête pas en si bon chemin. En 1962, il reprend à son père l’Auberge du Pont de Collonges et obtient une deuxième étoile au Guide Michelin.  1965 est l'année de la consécration pour Paul Bocuse. La troisième étoile du Guide Michelin vient couronner le travail réalisé. En 1966 il rachète le nom Bocuse que son grand-père paternel avait vendu avec son restaurant en 1921. Il rebaptise également son auberge de Collonges "Paul Bocuse".

Une reconnaissance nationale puis internationale

Le 25 février 1975, Paul Bocuse est fait chevalier d’honneur par le Président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, à l’Elysée. A cette occasion, il cuisine pour la première fois la célèbre "soupe aux truffes noires VGE". Conscient de sa notoriété, il décide de créer un concours de cuisine mondiale, les Bocuse d’Or, en 1987. Sa réputation est telle qu’elle dépasse même les frontières françaises. En 1989, il est élu cuisinier du siècle et pape de la gastronomie par le célèbre Gault & Millau. En 2011, il sera même élu chef du siècle à New-York.

Transmission de savoir

Durant sa vie, Paul Bocuse n’a pas hésité à partager sa passion et sa culture culinaire : à travers sa Fondation et son Institut, situé à Ecully, ainsi qu’à travers le concours international des Bocuse d’or. Le pape de la cuisine a toujours transmis l’exigence du travail bien fait et continuera, malgré sa disparition, de faire rêver les jeunes chefs ainsi que les cuisiniers amateurs.

La suite, son fils ?

En plus de son héritage qui inspire tout bon chef qui se respecte, Monsieur Paul laisse derrière lui de nombreux projets : l’Ouest Express à Ecully, de nouvelles brasseries et un restaurant dans le grand Hôtel-Dieu. Son fils, Jérôme Bocuse, et l’Institut Bocuse porté par Hervé Fleury devront désormais gérer cet empire légendaire.

X
5 commentaires
Laisser un commentaire
avatar
B. Eich le 20/01/2018 à 20:26
CapelloMaster a écrit le 20/01/2018 à 17h29

On dirait du javascript !

non

Signaler Répondre

avatar
CapelloMaster le 20/01/2018 à 17:29
ca sera a écrit le 20/01/2018 à 15h09

Ça sera fait pas inquiétude mais pour nous non lui était un grand pas nous

On dirait du javascript !

Signaler Répondre

avatar
La maîtresse, qui pleure le 20/01/2018 à 15:55
ca sera a écrit le 20/01/2018 à 15h09

Ça sera fait pas inquiétude mais pour nous non lui était un grand pas nous

Mais qu'ai-je fait (ou omis) pour que les adultes agressent ainsi la langue française ?

Signaler Répondre

avatar
ca sera le 20/01/2018 à 15:09

Ça sera fait pas inquiétude mais pour nous non lui était un grand pas nous

Signaler Répondre

avatar
Jauni, de St Barth le 20/01/2018 à 14:33

Je propose des obsèques nationales aux Invalides après une descente des Champs-Élysées.

Signaler Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.
Les champs requis sont identifiés par une étoile *
Si vous avez un compte Lyon Mag, connectez-vous.
Nous ne vous enverrons pas d'email sans votre autorisation.

Le compte Lyon Mag est gratuit et facultatif. Il vous permet notamment de réserver votre pseudonyme pour les commentaires, afin que personne ne puisse utiliser le pseudo que vous avez enregistré.
Vous pouvez créer un compte gratuitement en cliquant ici.