Né et élevé à Collonges au Mont d’Or (Rhône-Alpes) dans une famille de cuisiniers, Paul Bocuse commence sa formation à Lyon auprès de Claude Maret. C’est ensuite à Paris que le jeune chef en herbe continue son apprentissage chez Lucas Carton, haut lieu de la gastronomie parisienne. Durant sa première expérience au restaurant La Pyramide de Vienne à Lyon, il rencontre les frères Troisgros. Une histoire d’amitié est alors née. En 1958, il remporte avec son père (qui décède un an plus tard) sa première étoile au prestigieux guide Michelin et devient Meilleur ouvrier de France en 1961.
Le début de la consécration
Porté par ce premier succès, Paul Bocuse ne s’arrête pas en si bon chemin. En 1962, il reprend à son père l’Auberge du Pont de Collonges et obtient une deuxième étoile au Guide Michelin. 1965 est l'année de la consécration pour Paul Bocuse. La troisième étoile du Guide Michelin vient couronner le travail réalisé. En 1966 il rachète le nom Bocuse que son grand-père paternel avait vendu avec son restaurant en 1921. Il rebaptise également son auberge de Collonges "Paul Bocuse".
Une reconnaissance nationale puis internationale
Le 25 février 1975, Paul Bocuse est fait chevalier d’honneur par le Président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, à l’Elysée. A cette occasion, il cuisine pour la première fois la célèbre "soupe aux truffes noires VGE". Conscient de sa notoriété, il décide de créer un concours de cuisine mondiale, les Bocuse d’Or, en 1987. Sa réputation est telle qu’elle dépasse même les frontières françaises. En 1989, il est élu cuisinier du siècle et pape de la gastronomie par le célèbre Gault & Millau. En 2011, il sera même élu chef du siècle à New-York.
Transmission de savoir
Durant sa vie, Paul Bocuse n’a pas hésité à partager sa passion et sa culture culinaire : à travers sa Fondation et son Institut, situé à Ecully, ainsi qu’à travers le concours international des Bocuse d’or. Le pape de la cuisine a toujours transmis l’exigence du travail bien fait et continuera, malgré sa disparition, de faire rêver les jeunes chefs ainsi que les cuisiniers amateurs.
La suite, son fils ?
En plus de son héritage qui inspire tout bon chef qui se respecte, Monsieur Paul laisse derrière lui de nombreux projets : l’Ouest Express à Ecully, de nouvelles brasseries et un restaurant dans le grand Hôtel-Dieu. Son fils, Jérôme Bocuse, et l’Institut Bocuse porté par Hervé Fleury devront désormais gérer cet empire légendaire.
non
Signaler RépondreOn dirait du javascript !
Signaler RépondreMais qu'ai-je fait (ou omis) pour que les adultes agressent ainsi la langue française ?
Signaler RépondreÇa sera fait pas inquiétude mais pour nous non lui était un grand pas nous
Signaler RépondreJe propose des obsèques nationales aux Invalides après une descente des Champs-Élysées.
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