Le syndicaliste a pu revenir sur la réalité des agressions de surveillants pénitentiaires, en plein mouvement social des gardiens de prisons. "Pas moins de 5 000 recensées en 2017. La médiatisation forte de celle de Vendin-le-Vieil a un peu mis le feu aux poudres car le ras-le-bol était déjà consommé. Mais cette fois-ci, les agents ont décidé de réagir et de faire entendre à la ministre de la Justice, madame Belloubet, ce ras-le-bol et de tenter de remédier à cette situation", a détaillé Dominique Verrière.
Sur les solutions, ce dernier explique que la profession voudrait "des effectifs pour avoir plus de moyens pour observer et rester en contact avec la population pénale. Parce qu'il y a aussi beaucoup de frustration qui est générée par le temps de latence entre les demandes des détenus et les réponses du personnel. (…) On n'est pas assez nombreux. Je pense qu'il faudrait un certain nombre de postes et au niveau national, cela restera compliqué en dessous de 2 000. La ministre nous en a proposé 1 100. Elle est sur la bonne voie mais est en même temps un peu de mauvaise foi. On a entre 1 000 et 1 500 vacances de postes rien que pour les surveillants au niveau national. Donc quand on nous propose 1 100 postes, on a du mal à croire qu'ils vont être comblés. D'autant plus que l'on récupère en ce moment toutes les missions d'extractions judiciaires", a expliqué Dominique Verrière.
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Ils l'ont trouvé ou cette ministre qui n' y connaît strictement rien ! Qui fait passer les entretiens d'embauche à l'élysee ?
Signaler RépondreIl y a de la violence normal enfermer 20h sur 24 on cas ouvrir des carrières il se défouleront avec des pioches
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