Parmi les lignes les plus affectées, Lyon-Bourg et Lyon-Roanne, faisant grimper la rogne chez les voyageurs.
Thierry Lesprit, directeur du technicentre de Lyon, a tenu à expliqué les raisons de ces dysfonctionnements récurrents, mais également les solutions mises en place. La cause première de ces retards serait la météo, plus précisément la neige ou les vents violents qui ont détérioré les trains.
Cependant, la SNCF n’est pas tout à fait étrangère à ces perturbations, puisque la deuxième raison se trouve dans les moteurs diesel des AGC (Autorail à grande capacité) Bombardier, apprend-on par Le Progrès : sur 800 en circulation dans l’hexagone, 100 se trouvent en Auvergne-Rhône-Alpes. Les premiers moteurs, livrés dès 2004 dans la région, avaient une durée de vie estimée à 2018-2019. Les dysfonctionnement sont apparus un peu plus tôt que prévu, dès novembre 2017.
Actuellement, la SNCF a retiré 20 rames de la circulation. « Le retour à la normale sera progressif et atteint courant mars. » assure Thierry Lesprit.
Du diesel ferroviaire avec des durées de vie d'une quinzaine d'années (seulement) ?
Signaler RépondreSérieux, vous avez vérifié cette info ?
Le réseau et les matériels ont vieillis, les personnels qualifiés sont de moins en moins nombreux, et les subventions à la société réduites. Le train n'est plus prioritaire en France, il faudra se rendre dans des pays étrangers pour se rendre compte de ce qu'on peut faire avec un réseau ferroviaire au point et moderne.
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