Au lendemain de la manifestation contre les réformes dans l'éducation et l'enseignement supérieur, l'étudiant a expliqué qu'"avec ce que l'on met en place, il y a des risques d'avoir des sélections sociales. Au vu du peu de moyens qui sont alloués aux professeurs, il y a effectivement des gros risques qu'on finisse par trier. Si vous venez du lycée Ampère ou de celui du Parc, vous n'aurez pas les mêmes moyens et les mêmes chances qu'un lycée de la banlieue est de Lyon. Il y a un gros problème de budget sur l'université et l'enseignement supérieur en général. La FSU montre qu'il faudrait l'embauche de 6 000 professeurs supplémentaires par an pour sortir des TD à 40 qui finalement empêchent la réussite étudiante. (…) Mais plus généralement, il faut réaffirmer que la sélection n'est pas la solution. (…) Je pense que tout le monde a sa place à l'université et a le droit d'y étudier".
Concernant la réforme du baccalauréat, Cyril Escoffier rejoint Frédéric Volle (Snudi-FO) qui était venu s'exprimer la semaine dernière. "On est contre. Autant, dans l'idée, c'est intéressant (…) et on réfléchit à une contre-réforme. Mais dans le sens actuel du gouvernement, cela pose un gros souci. On roule vers des inégalités territoriales assez importantes. Les lycées de centre-ville mettront en place des spécialités qui permettront l'accès aux classes préparatoires, aux écoles de commerces sur concours, … où les lycées de périphérie n'ont pas les mêmes moyens et se spécialiseront sur autre chose. Du coup, le baccalauréat ne sera plus un diplôme national de premier grade pour entrer dans l'université mais deviendra un diplôme à la carte. Et ça, c'est un vrai problème."
Les Coulisses du Grand Lyon à retrouver tous les matins à 8h10 sur Jazz Radio 97.3 et en vidéo sur LyonMag.com.
Info :la liberté de se former vient d être bafouée par des fauteurs de troubles à l université Lyon 2:poubelles et verrous ajoutés aux portes d accès..
Signaler RépondreLa France regresse avec ces vandales qui méritent les sanctions pénales les plus sévères..
Entre "tout le monde à la Fac" comme vous le dite implicitement et abusivement, et "sélectionner suivant la tête du client qui aura le droit aux longues études à la Fac" comme le veulent certains...
Signaler RépondreA la fin, ne vous inquiétez pas, la sélection se fera dans le monde du travail où il y a plein de bisounours qui vous accueillent les bras ouverts avec bienveillance ! Diplôme ou pas diplôme.
il y a un problème très concret, qui n'est pas de l'idéologie ou un slogan , c'est la place, le coût et l'utilité de mettre tout le monde dans des facs alors que , quoi qu'il en soit, tout le monde n'a pas les capacités et surtout l'envie la motivation , de faire des études théoriques supérieures longues et formatées .
Signaler RépondreLe problème de la sélection est un problème de formation. Vers 15 ans, chaque élève devrait mieux connaitre le monde de l'entreprise, des métiers et de ce qu'implique de choisir telle ou telle voie.
En particulier, et ça doit être très clairement et très directement écrit en gros caractère durant ces formations sur la vie professionnelle,
le taux d'emploi à la sortie de la formation visée.
Critère primordial et totalement absent !!
Parce que trop de jeunes ne se sont pas posé la question suffisamment tôt, de ce qu'on veut faire de cette vie qui se profile. Cette vie professionnelle , pourtant si essentielle pour l'accomplissement de chacun, que ce soit pour l'autonomie qu'elle doit apporter financièrement, notamment vis a vis des parents, que pour la satisfaction de faire quelque chose que l'on est capable de bien faire et si possible qu'on aime vraiment faire.
C'est sûr, pour la caste c'était mieux avant 68, époque où seule une faible frange de la population, privilégiée, pouvait accéder aux études supérieures tandis que le peuple allait à l'usine ou faisait les ménages.
Signaler RépondreManque de chance, l'industrie française n'en finit pas de mourir, l'agriculture n'en parlons pas, ne reste que le secteur tertiaire. C'est vrai que pour votre service de chambre point n'est besoin de culture ; pour le reste les emplois qualifiés sont désormais les plus nombreux, l'accès aux études supérieures doit donc être large.
Êtes-vous au courant du fait, confirmé par toutes les études comparatives internationales, que la France renforce les inégalités sociales au lieu de les compenser, en infraction avec notamment sa devise ?
C'est fou comme on peut être en désaccord total avec certains propos
Signaler RépondreCar tout au contraire, la sélection est la seule solution et même encore mieux, le concours d'entrée en première année.
Sans cela l'Université restera le dépotoir qu'elle est depuis 68 et ses belles réformes
Mais comme personne n'osera prendre cette décision vu l'état de notre démocratie, voici notre avenir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Idiocracy
27 fois EFFECTIVEMENT dans une interview de même pas 5 minutes !!!
Signaler RépondrePitié !!!
Médiocre par rapport aux diplômes non universitaires, évidement !
Signaler RépondreAvec un bac pro chaudronnerie, choisir de poursuivre ses études en licence de psycho est une perte de temps pour l'étudiant, et surtout une perte d'argent pour la collectivité.
Et je ne vois pas en quoi le principe d'une sélection serait contraire au libre accès au savoir. Il existe des bibliothèques mon p'tit bonhomme. Et en plus elle sont gratuites pour les étudiants et chômeurs.
Bienvenue à Gataca et son faux mérite !
Signaler Répondresinon on peu faire une sélection à la naissance ?? Médiocre par rapport à quoi ??? demain je veux suivre des court en fac ( publique) , je ne pourrai pas ??? le savoir, la connaissance doit être en libre accès , après chacun sa vision de la vie ...perso je n'ai pas attendu le ruissellement
Signaler RépondreDommage qu’il n’y a plus de PS Il t’aurait trouve un poste tellement ce que tu dis c’est ringard N’oublies pas qu’on te paie des études alors essaies d’avoir tes examens.. au lieu de manifester !!
Signaler RépondreVotre idéologie est contraire à la réalité en regardant les statistiques depuis 4 decennies:ce n'est certainement pas un problème de moyens ,idée colportée et reçue, si des " touristes" étudiants sèchent les cours ou n arrivent pas à suivre les programmes universitaires environ 50% d échec en 1 ere annee universitaire toute discipline confondue:on entend toujours les discours des gauchistes depuis la réforme habby de 1977 et l uniformisation qui a amené la spirale vers le bas ,l afflu vers pile emploi et le choix logique des entreprises vers des cursus de formation avec des étudiants motivés sans être forcement des surdoués..
Signaler RépondreDonner accès à tous les savoirs n'est pas un nivellement par le bas, n'est pas "promouvoir la médiocrité".
Signaler RépondreC'est au contraire en promouvant le "mérite" (qui est en fait un faux mérite vu que ceux qui réussissent sont en moyenne ceux qui sont issus des classes privilégiées économiquement) , qui apportent la médiocrité actuelle :
pas de budget = pas d'éducation de qualité pour tous.
C'est donc au contraire lorsqu'on se prive des cerveaux présents que l'on tire vers le bas toute notre société.
Devaquet récemment décédé avait tenté une réforme en 1986 pour amener entre autres une sélection à l'université:les syndicats dogmatiques ont mis le feu et 30 ans plus tard ,les étudiants qui entrent à l'université subissent logiquement la sélection par l'échec faut d être au niveau souhaité tandis que les diplômes ont aussi subit une baisse de leur valeur comparativement avec d'autres apporté par des écoles réputées
Signaler RépondreLa France vit dans le déni et l'hypocrisie
les idéologue du "avoir tout et pour tous" (PM...) sont les défenseurs de la médiocrité
"Je pense que tout le monde a sa place à l'université et a le droit d'y étudier".
Signaler RépondreCe culte de la non sélection, c'est la porte ouverte à la médiocrité. C'est ce qui tue l'université et fait fuir en masse les meilleurs étudiants vers les grandes écoles et autres filières sélectives.
Il est aberrant de pouvoir rentrer en fac sans sélection lorsqu'on n'a qu'un bac pro. Idem pour les bacheliers sans mention et avec des notes très basses dans les matières correspondant à leur licence.
Cyril, stop avec le mot effectivement !!!! Vous le dites 50 fois !
Signaler Répondre