Cette Lyonnaise d’origine est revenue dans la capitale des Gaules après un traumatisme vécu dans le cadre de son travail à la prison de Bois-d’Arcy, dans les Yvelines, où elle n’est restée que 2 ans et demi.
Début avril 2016, au moment de la sortie des détenus pour la promenade, l’un d’eux lui assène un violent coup d’épaule qui la projette à terre. Dès qu’un incident semblable se produit en milieu carcéral, les différentes parties du bâtiment sont isolées. Ainsi, le chef de la détention et d’autres surveillants ont pu dégager Caroline assez rapidement, malgré "les insultes et les crachats". Le prisonnier est immédiatement conduit en quartier disciplinaire tandis que Caroline est amenée dans un fourgon pénitentiaire jusqu’au commissariat de Fontenay-le-Fleury pour déposer plainte. Non sans qu’auparavant, la DRH de la maison d’arrêt lui demande de ne pas aller porter plainte : "car ce n’est pas la peine".
Plus tard dans la journée, elle retourne à la prison "en tentant de faire abstraction de l’agression du matin". Caroline fait ses heures sans vraiment ressentir la douleur. Une fois rentrée chez elle, "le contre-coup" se fait alors ressentir. Après une nuit sans dormir, elle se rend chez son médecin traitant.
Pour une luxation, elle obtient alors une ITT de 7 jours, "sous réserve d’aggravation" selon le médecin. Selon la vicitme, c'est même 21 jours d'ITT qui sont inscrits dans le dossier. L’arrêt maladie durera lui 6 mois à cause d’une vive douleur, mais également de symptômes anxiodépressifs. Pour se remettre du traumatisme, un antidépresseur lui sera même prescrit durant de longs mois mais aussi près d’une vingtaine de séances de kiné.
Elle revient à Bois d’Arcy six mois après l’agression. Durant les six mois suivants, elle bénéficiera d’un aménagement de poste prescrit par son médecin, dans un quartier hors détention, avant de partir en congé maternité puis d’être mutée à la prison de Corbas, près de Lyon.
Depuis son dépôt de plainte, Caroline n’avait eu aucune nouvelle concernant l’avancée de la procédure. Jusqu’à ce 2 janvier, lorsqu’une lettre lui annonce que l’affaire est classée sans suite par le parquet de Versailles. Une "décision aberrante" pour son avocat, maître Geloso. Pour comprendre cette décision de justice, et pouvoir la contester, l’avocat devra attendre environ 1 an avant de recevoir le dossier d’enquête. Entre-temps, il compte se tourner vers la Commission d'indemnisation des victimes d'infractions pénales pour demander des dommages et intérêts.
Contacté par notre rédaction, le parquet de Versailles n’a pas donné suite à nos demandes. Aucune explication sur le pourquoi de cette décision ne nous a été communiquée.
Cette affaire intervient en plein conflit dans les prisons françaises ces derniers jours. Les surveillants pénitentiaires demandaient plus de moyens pour exercer leur profession. Cette mobilisation, la plus importante en un quart de siècle avait été lancée le 11 janvier après l’agression de trois surveillants à Vendin-le-Viel dans le Pas-de-Calais. Le gouvernement avait annoncé des mesures pour tenter de résoudre la situation et notamment la création de 1 100 emplois supplémentaires et une enveloppe de plus de 30 millions d’euros pour les indemnités. Des propositions qui n’ont pas satisfait les organisations syndicales.
Caroline, de son côté, déplore que les seuls instruments à sa disposition pour se défendre sont "une radio alarme et le courage allié à la fierté de faire ce métier".
*le prénom a été changé pour tenter de préserver l’anonymat
Julien Damboise
deja ne mettre que 7 j d'itt en dit long... c'était 8J qu'il fallait et là c'est correctionnelle.....
Signaler Répondre@caida c'est sur que l'on aurait du voter pour ta candidate vu le niveau qu'elle a pu montrer lors du débat de l'entre deux tours
Signaler RépondreOn devrait instaurer une peine minimale pour agression de surveillants pénitenciers 2ou 3 ans MININUM en plus de leur peine, et pourquoi pas doubler les sentences de justice en cas d'agression à l'arme blanche
Signaler RépondreLes prisons sont telles des zones de non droit ? J'ai l'impression que la plupart de ceux qui agressent des surveillants ne prennent pas plus d'années de prisons, parce que comparé à ce qu'ils ont commis pour arriver ici ce n'est rien ??
Signaler RépondreJustice, que pour la racaille, électeurs de ces dirigeants. Le vrai coupable, c'est le fric! Pas moyen d'avoir des cours de psycho de qualité sans cette fichue monnaie... PM, aide nous!
Signaler RépondreLes français ont ,se qu’ils méritent. Perso,je boycotte les urnes. De toute manière, à part un 68 ,rien ne changera.
Signaler RépondreOn est toujours le con de quelqu'un, ne l'oubliez pas. Le fait pour quelqu'un de parler des cons renseigne assez justement sur ce qu'il est.
Signaler RépondreEncore une preuve que la prison c'est l'avenir !
Signaler RépondreArrêtez d'hurler, merci. Vous obtenez le résultat inverse de celui recherché.
Signaler RépondreHonte surtout aux électeurs qui, depuis 40 ans, votent pour des collabos-laxistes, qui privilégient la racaille !!!
Signaler RépondreDes politicards qui mettent en œuvre des politiques, favorisant le développement et l'enracinement en France, du caïdat.
Donc ceux qui ont voter pour macron, n'ont pas le droit de se plaindre !!!
PS : j'excuse les cons, mais seulement ceux qui prendront conscience des conséquences...
ILS DÉFENDENT PLUS LES VOYOUS QUE LES HOMMES QUI LES SURVEILLENT.... HONTE À LA JUSTICE DE LA FRANCE
Signaler RépondreVoila pourquoi les agents de la pénitentiaire n'aurai pas du suivre un syndicat qui leur ordonnait de mettre un terme à leur grève !!
Signaler RépondreUn laxiste comme un con, ça reste laxiste à vie !!!
Donc pourquoi ce syndicat a pris "pour argent comptant" les promesses des laxistes qui sont au pouvoir ??
Vous avez voter macron ? Vous avez mis un terme à la grève ?
Bien fait pour vous !!
Devenez responsables et tout ira mieux !
des faits, des preuves.... sans suite
Signaler Répondreelle est belle la justice!!
les délinquants ont gagné depuis bien longtemps, et ce genre de faits en est la plus parfaite illustration
peut être même que le délinquant a été gratifié d une médaille, et a même eu droit a une remise de peine...
la france ne serait elle pas sur la liste des "pays de merde" de Trump?
L'article est bien fait. Honte à la justice française!
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