Cette protestation a plusieurs raisons, notamment la hausse d'effectifs dans les classes qui selon les syndicats dégraderait la qualité d'enseignement avec plus de 200 postes d'enseignants manquants.
"Le lycée des inégalités pour nos élèves (…) que prépare le nouveau bac (inégalités entre élèves, entre établissements, entre territoires), le rapport Mathiot paru le 24 janvier dressant une chronique d’un lycée impossible au service d’un lycéen qui n’existe pas" seront un autre motif de la grève selon le SNES.
"Le mépris toujours plus grand des gouvernants contre les fonctionnaires en général et contre les enseignants en particulier s’est aussi traduit par un rapport parlementaire dénigrant nos professions avec les poncifs les plus éculés. A rebours de ces conceptions, les enseignants ont chevillé au corps la défense d'une fonction publique au service de l’intérêt général, ils sont là aussi la profession qui résiste ".
Finalement c'est contre la mise en place de ParcourSup qui instaure une sélection à l'entrée dans le supérieur que les professeurs se révolteront.
Prenant exemple sur la mobilisation des lycéens et universitaires, onze autres syndicats joindront la manifestation dans le but unique de protester contre la mise en place de la plateforme Parcoursup. Ils appellent tous les personnels du supérieur et du second degré ainsi que les lycéens et étudiants à se joindre à cette mobilisation d'ordre national.