Le motif de la protestation est le plan "Action Publique 2022" du gouvernement, qui prévoit des coupes sur les effectifs des structures.
70% des agents de Météo France ont signé la pétition contre ce projet.
Le programme prévoit pour l'entreprise météorologique 500 postes en moins d'ici 2020, soit 95 postes en moins dès 2018, des "coupes drastiques pour un Etablissement qui a déjà perdu plus du quart de ses effectifs et la moitié de ses implantations territoriales ces 10 dernières années", déclarent les syndicats météo dans un communiqué de presse.
"Ces orientations sont paradoxales à l'heure du changement climatique et de l'impact grandissant des phénomènes météorologique majeurs touchant no territoires. Aucune étude d'impact n'a été menée en préalable de ces décisions. Les personnels de météo France y voient une logique purement comptable et idéologique".
Ces coupes devraient provoquer la fermeture des centres d'Aurillac, Clermont, Montélimar, Bourg-Saint-Maurice et Chamonix.
Le personnel demande un "service public de la météorologie de pointe, pour tous les territoires et pour tous les acteurs".