L'instruction avait prononcé en février 2017 une ordonnance de non-lieu. Mais les personnes et organisations plaignantes avaient fait appel, ouvrant donc la voie à la procédure du jour.
Maître Sayn, l'avocat du collectif, a dans un premier temps visé les principaux acteurs contre lesquels il demande la mise en examen : "Nous avons ciblé ceux que nous pensons être les deux principaux responsables, M. Doutre (Directeur Département de la Sécurité Publique de l'époque, ndlr) qui a revendiqué avoir mis en œuvre cette mesure et M. Gérault (alors Préfet en 2010, ndlr) dont il est apparu très clairement qu'il avait autorisé cet encerclement."
"Que les juges fassent preuve de courage"
"Leur action a interdit les personnes de manifester et de s'exprimer librement au terme d'une mesure de police que nous considérons comme tout à fait illégale", a rappelé Me Sayn. Aujourd'hui, il demande aux juges "de faire preuve de courage".
Pour rappel, des manifestations avaient eu lieu courant octobre 2010 contre la réforme des retraites. Des émeutes avaient touché le centre-ville de Lyon durant plusieurs jours. Le 21 octobre 2010, alors qu'un nouveau rassemblement se préparait place Bellecour, Jacques Gérault avait décidé de boucler la place du 2e arrondissement, enfermant environ 700 personnes entre quatre murs de policiers pendant près de sept heures.
Et si on évitait d'encombrer les tribunaux et d'engraisser des avocats désoeuvrés avec des appels de ce genre ?
Signaler RépondreOrdonnance de non-lieu en appel à prévoir...
A suivre !
il ne faisait que répondre aux menaces et violences que représentait LMPT
Signaler RépondreValls et ses préfets aux ordres ont utilisé ce procédé des dizaines de fois, dans des dizaines de villes, pour neutraliser les manifestants opposés au "mariage" pour "tous".
Signaler RépondreOnt-ils été condamnés ?
Oui, mais vous remarquerez quand même que l'article est à charge uniquement, ce qui ne permet pas au lecteur de se faire une opinion sur cette affaire.
Signaler RépondreCe que dit l’État pour sa défense doit aussi être entendu.
Même procédé employé pendant la manif pour tous en 2013. Qui s'en émeut ?
Signaler RépondreDémocratie ???
Signaler Répondreil n'y aura qu'un seul gagnant , devinez qui ?
Signaler RépondreLe préfet avait raison ces délinquants avaient mi à sac la presqu’île pendant une semaine!
Signaler Répondrece préfet doit répondre de ces actes anti démocratiques
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