Essentiellement parce que cette dernière a rendu plusieurs rapports sur sa gestion de collectivité ou d'organisme. Et qu'ils ne sont jamais bons.
C'est à nouveau le cas avec le rapport de la chambre sur la Société d'aménagement Givors Métropole (SAGIM) publié début février. Une société d'économie mixte détenue à 80% par la Ville de Givors dont l'objectif avoué est de "doter son territoire d'équipements de qualité". Et dont le président du Conseil d'administration est Martial Passi.
Sur la période 2008 à 2015, la Chambre régionale des Comptes a relevé plusieurs problèmes. Le conseil d'administration "n'a pas su mettre en cohérence l'excédent de fonds propres qui résultait de la vente du patrimoine de logements sociaux à l'OPAC du Rhône avec l'activité de la société, en grande partie repositionnée sur des marchés concurrentiels".
"Le choix délibéré de vendre les logements construits au-dessous du prix du marché, dans un secteur concurrentiel, et l'insuffisante application, voire l'absence, de critères d'engagements préalables aux opérations ont conduit à des pertes pouvant être chiffrées à 440 000 euros pour la période sous revue", note le rapport. Une parcelle acquise en 2006 a par exemple été revendue à un prix dérisoire, occasionnant une perte de 418 000 euros pour la SAGIM !
Le rapport de la Chambre fustige également quelques projets immobiliers : le lotissement des Bruyères a coûté 232 000 euros de travaux "effectués sans mandat" sur la voirie communale ou encore le centre commercial de Bans qui "enregistre déjà une perte de 732 000 euros.
"L’insuffisante rentabilité de la société lui impose d’engager sans délai une réflexion sur son avenir en tenant compte du contexte métropolitain et de l’intérêt de la commune", recommande la CRC.
Martial Passi peut à peine se réconforter en se disant que le rapport est moins pire que celui sur sa gestion passée de Givors. Il mérite le coup d'oeil tant l'ancien maire communiste avait accumulé les bourdes et avait fermé les yeux sur certaines irrégularités.
Les communistes ne rendent jamais ce qu'ils ont volé ! Et que fait la justice ? : rien !
Signaler RépondreC'est peut être pareil pour les élections, que de la magouille....
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