Le représentant de l'État dans le Rhône est notamment revenu sur le déploiement de la police de sécurité du quotidien (PSQ) dans l'agglomération lyonnaise, qui accueillera des équipes dans le quartier de Mermoz à Lyon et aux Minguettes à Vénissieux. "Ces quartiers ont été choisis par le ministère. Nous avions des candidatures de communes de tout le département et même au-delà dans la région. Et il s'agissait au début de pouvoir choisir les communes qui étaient les plus symptomatiques d'un mode de fonctionnement urbain spécifique avec des difficultés qui étaient elles aussi spécifiques. (…) Avec les maires, les associations et les partenaires sur le terrain, nous allons définir un mode de fonctionnement qui permette de rapprocher la police du public et d'être davantage sur le terrain et de travailler plus avec les partenaires sociaux pour prendre en compte les problèmes humains et sociaux afin d'éviter les basculements dans la violence. (…) Il y aura aussi un aspect répression", a détaillé Stéphane Bouillon. Et d'ajouter que "15 à 25 policiers supplémentaires rejoindront les effectifs pour chaque quartier", et ce dès septembre pour Mermoz.
Par ailleurs, alors que la loi "asile-immigration" a été présentée ce mercredi, le préfet a expliqué que "la difficulté (pour l'intégration, ndlr.), c'est aussi l'augmentation de la demande d'asile. Sur le guichet unique de Lyon, nous avons eu 6 950 demandes en 2017. C'est + 26 % par rapport à l'année dernière, et 2016 c'était déjà + 41 % par rapport à 2015. Sur l'ensemble de ces demandeurs d'asile, le statut de réfugié est accordé pour 25 à 30 % d'entre eux. Les autres sont en principe déboutés et ont pour vocation de retourner dans leur pays d'origine ou le pays européen par lequel ils sont arrivés en Europe. (…) Lorsque nous voulons intégrer les personnes reconnues comme réfugiées, il faut que nous puissions avoir un dispositif qui soit plus intégré, plus efficace (…). On aura plus de moyens avec la nouvelle loi pour faire en sorte que les choses puissent mieux se passer."
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si pour les 70 à 75% qui ont été déboutés, la solution n'était pas "d'avoir vocation à" mais plutôt "d'être reconduit chez eux", la situation évoluerait.
Signaler RépondreDans le bâtiment, c'est un billet de 50 euros pour 8 heures de travail...sans panier repas.
Signaler RépondreOn a beau racketter les riches retraités a 1200€ par mois pour donner aux migrants , ce n'est pas suffisant et il faudrait carrément supprimer les retraites !!
Signaler RépondreFaudrait demander à ceux qui les embauche au noir...
Signaler RépondreStop ou encore ?
Signaler RépondreQuels coûts pour ces milliers de demandes d'asile non accordées ?
Les autres crèvent plus facilement sur le chemin...
Signaler Répondremais vous le comprendrez lorsque vous serez dans leur situation, le jour où vous, vous devrez vous mettre à l'abri.
On ne savait pas la région lyonnaise aussi attractive...
Signaler RépondreEn majorité des hommes , car chacun sait que les balles et la famine épargnent les femmes .
Signaler Répondrela plupart restent ce qui en fait des sans papiers qui explosent face au laxisme de nos politiques migratoires et aux donneurs de leçon de l'humanisme béat
Signaler Répondre"Le statut de réfugié est accordé pour 25 à 30 % d'entre eux. Les autres sont en principe déboutés" Il repartent dans un autre pays de Schengen. Bonjour les dégâts !
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