Six mois de prison avec sursis avaient été requis contre elle, assortis d'un an d'interdiction d'exercer. Quant à l'hôpital de Givors, il risquait 20 000 euros d'amende.
Ce lundi, le jugement était rendu. Et tous les protagonistes de cette affaire d'homicide involontaire présumé ont été relaxés.
Les faits remontent au 12 juillet 2008 lors de l'accouchement par césarienne d'un bébé dans l'établissement givordin. Suite à une rupture utérine, l'enfant était morte d'une anoxie aiguë.
Deux rapports d'expertise avaient ensuite démontré que le personnel entourant la femme enceinte n'avait pas détecté la baisse du rythme cardiaque de l'enfant à naître. Et que l'hôpital avait pris du retard dans la mise en oeuvre de la césarienne. Des manques d'initiative qui auraient donc conduit inéluctablement à la mort de la petite Maelle.
Mais ces deux rapports ont été balayés par les juges, convaincus par la défense de l'hôpital qui clamait que le dispositif mis en place ce jour-là était standard.