La date officielle a été communiquée ce jeudi, à l'occasion d'une conférence de presse organisée au Pathé Bellecour, en présence de Georges Képénékian et David Kimelfeld, respectivement maire de Lyon et président de la Métropole. Mais attention, l'édifice n'ouvrira pas dans son ensemble. C'est la partie située du côté de la rue Bellecordière qui ouvrira dans un premier temps, avec ses commerces, ses cours et ses jardins.
Bien que cette ouverture soit partielle, cela n'a pas empêché le maire de Lyon de se féliciter de cette annonce, "un élément majeur de la métamorphose de notre ville et une transformation absolument extraordinaire de ce bâtiment historique." Et son homologue à la Métropole d'assurer qu'il s'agit là d'une "étape de franchie dans le dynamisme de notre territoire. On imagine déjà les gens qui relieront le quartier de la Confluence à ce Grand Hôtel-Dieu." Même si, sur ce dernier point, l'affreuse verrue qu'est la gare de Perrache continue de séparer la Presqu'île en deux.
Pour marquer le coup, un festival inaugural se déroulera jusqu'au 21 juin, date de la Fête de la musique. Au programme, "des performances, des expositions, des ateliers, des animations...", nous promet-on, pour les grands et les petits. Et la gastronomie devrait être mise à l'honneur dans nombre de ces événements.
Cette conférence de presse donnait également l'occasion d'annoncer l'arrivée de nouvelles enseignes. Ainsi, Blanc Cerise, Agap 2, Alexandre de Paris, Artisan de la Truffe, Allegorithmic et le Roy René s'implanteront dans ce nouveau pôle commercial, qui accueillait encore jusqu'en 2009 des consultations médicales.
Il aura donc fallu trois ans de travaux pour que l'ancien hôpital lyonnais fasse sa mue. L'ouverture initiale était espérée par Gérard Collom pour la Fête des Lumières 2017. Mais la version officielle revient à dire que les commerçants avaient finalement eu besoin de davantage de temps pour s'installer.
Le chantier n'est pas terminé pour autant. Des bureaux, logements, un hôtel et surtout la Cité de la Gastronomie ne seront pas encore livrés fin avril. Il faudra attendre la fin 2018 pour voir le Continental s'implanter dans cet écrin et le printemps 2019 pour ce temple de la gastronomie.
Du vide, du blanchiment, de l'artifice pour touristes asiatiques, voilà ce qu'est cet écrin.
Signaler Répondreréponse à désabusé : désolée je ne comprends pas votre réponse... je dois être trop cruche
Signaler RépondreNe faites pas un cake, il y aura un cultureux de l'une de ces tours d'ivoire subventionnée par le contribuable local qui va nous demander d'admirer ces tagues comme un exemple de l'art contemporain inspiré par le grand Basquiat. Je ne plaisant qu'à moitié, vu comment tout le monde mérite une étoile d'or aujourd'hui.....
Signaler RépondreJe trouve que c’est magnifique et j’ai hâte de voir l’intérieur
Signaler RépondrePar contre. Il y a déjà des abris qui ont tague les murs côté rue de la barre. C’est vraiment une calamité et pour écrire quoi allez l’OM et vive l’ASSE.... sans commentaire
C est dingue comment votre article est inquisiteur. .. Oui le problème vient des aménagements compliqué induisent pas les ABF. ... eiffage a livré les coques vide a temps...
Signaler RépondreDédé ?
Signaler Répondrequel gaspillage avec tout les commerces et hotel a cote
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