Dans un avenir pas très lointain où la canicule est permanente, Jekhide, un patron tout en muscles et sans scrupules, a trouvé un coin de paradis tempéré au cœur de la forêt tropicale. Il rêve d’y construire un hôtel de luxe. Mais des choses inquiétantes se passent sur le chantier : les grues sont tordues, des traces de géants sont observés et un éboulement a enseveli Pédro, un ouvrier qui a dû laisser sa fille Mia pour partir gagner sa vie.
Dans son village, la petite Mia n’en peut plus d’attendre son père. Dans un rêve, elle le voit se faire ensevelir. C’en est trop, elle va partir le retrouver. Tant pis si c’est à des centaines de kilomètres. Tant pis s’il faut traverser la forêt maudite. Tant pis si elle trop petite ! En chemin, des enfants, un cycliste pas très prudent, une grosse dame, et une gentille sorcière vont l’aider. Mais beaucoup moins que les Migous. Créatures indéfinissables, ce sont des petits fripons capables de se transformer en géants. Et leur mission est de protéger l’arbre magique qui est la source de toute vie sur Terre. Un arbre menacé par Jekhide car il gène son futur complexe touristique. Et comme les Migous passent plus de temps à se disputer qu’à assurer leur mission, ça va mal se passer... Heureusement, il y a aussi Aldrin, le fils de Jekhide. Et devinez quoi ? Tout va bien se terminer.
Ce Mia et le Migou est un conte écolo porté par un dessin tout en pastel, presque impressionniste. C’est beau et poétique avec en plus une animation très réussie. Et avec les aventures de Mia, on ne s’ennuie pas et on rit de bon cœur. Surtout quand les Migous se disputent en ch’ti avec la voix de Dany Boon ! Un film pour toute la famille, idéal pour les fêtes de Noël.
Laurent Sévenier
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