Elles rejoignent les urgences de l’hôpital Edouard Herriot et de Lyon Sud. Dans un communiqué publié ce vendredi, les représentants de l’équipe paramédicale de Saint Joseph Saint Luc déplorent des conditions de travail devenues à la fois incompatibles avec la sécurité des patients et ingérables pour le personnel hospitalier.
Le manque d’effectifs, problème inhérent aux Urgences
Ils sollicitent ainsi les Hospices Civils de Lyon en dressant une longue liste de revendications, principalement relatives au manque d’effectifs. L’attente moyenne des patients étant de 6 à 8 heures dans les services d’urgences, il s’agit ici de répartir les équipes de façon à gérer ce flux massif, de jour comme de nuit. Plus d’infirmiers, plus d’aides-soignants, mais aussi plus d’agents de sécurité, tant de demandes auxquelles les équipes urgentistes espèrent obtenir des réponses.
Des infrastructures toujours inadaptées
L’autre problème majeur des services d’urgence réside dans la gestion des infrastructures. Ils déplorent notamment les hospitalisations dans les couloirs. Dans le communiqué, on peut notamment lire qu’il est "anormal que le matin nous devions faire des toilettes entre deux paravents dans le couloir, anormal que nous changions des protections dans un couloir". Enfin, ils revendiquent également la reconnaissance de la spécificité "urgences" et de tout ce qu’elle implique, notamment en matière de formation.
A noter que les urgences de l’hôpital de la Croix-Rousse devraient se joindre à leur tour au mouvement de grève.
La Croix rousse aussi est en grève
Signaler RépondreEt il fait quoi le gouvernement ?
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