Tous vêtus de t-shirt à l’effigie du collectif, plusieurs bénévoles et acteurs de Tous Unis Tous Solidaires ont accueilli les quelques curieux venus assister à cet échange, riche d’enseignements. Cette nouvelle rencontre informative s’est tenue au bistrot des amis, et le choix de ce lieu ne doit rien au hasard. En effet, en plus d’être géré par des bénévoles, il est l’une des escales solidaires d’Habitat et Humanisme Rhône dont le président, Christophe Perrin, était présent. David Kimelfeld, président de la Métropole est également venu manifester son soutien à ce dispositif qui compte désormais 18 associations et partenaires. Si cette action est unique en France, c’est qu’elle résulte d’une volonté de promouvoir le bénévolat en initiant les néophytes qui, jusqu’alors, n’osaient pas forcément frapper à la porte des associations. Et visiblement, le concept séduit puisque Tous Unis Tous Solidaires ne cesse de grandir depuis sa création et compte de plus en plus de membres dans ses rangs.
Moderniser le monde associatif
Si la Métropole apporte son "soutien financier et moral » car elle se doit d’être « sociale et solidaire", c’est aussi parce que "l’originalité de cette initiative c’est sa modernité" estime David Kimelfeld. En effet, la création d’une plateforme internet a permis d’attirer une nouvelle population et d’élargir l’éventail de possibilités. Caroline Hendricks, qui pilote le projet, a tenté de détailler son fonctionnement : "Les bénévoles, ici, se sont inscrits sur le site (…) La plateforme, ici fonctionne comme un BlaBlaCar sauf que c’est gratuit". Un procédé qui s’avère efficace puisque la moitié des personnes qui testent le bénévolat via cette plateforme s’investissent par la suite.
Mêler le privé et l’associatif
L’originalité de Tous Unis Tous Solidaires, c’est aussi sa volonté de s’immiscer dans le monde des entreprises pour y promouvoir leur action. Alors que les secteurs privés et associatifs sont rarement amenés à se confondre, le collectif lyonnais a tenté le pari, notamment en rencontrant des chefs d’entreprise en novembre dernier à la Chambre de Commerce et de l’Industrie, rassemblement dont le MEDEF et la CPME s’étaient portés partenaires. Mathieu, membre de l’association Habitat et Humanisme affirme même que "les frontières entre le privé et l’intérêt général sont en train de tomber".
Un travail qualitatif (car librement consenti) et gratuit, c'est beau comme un camion
Signaler RépondreC'est le rêve même !
Comment s'étonner que tout le monde en raffole ?
Allons arrêtons de rêver car derrière chaque bénévole se cache un emploi perdu pour une personne qui en aurait bien besoin pour... VIVRE !
Et on n'oubliera pas de dire que le gentil bénévole comble avant tout son propre vide existentiel couplé à sa recherche de reconnaissance dans une société qui n'a plus rien à faire de ses retraités (à part leur vendre des assurances obsèques)
Oui je sais, je suis un salaud, allez y
« les frontières entre le privé et l’intérêt général sont en train de tomber ».
Signaler Répondrereste à savoir qui va bouffer l'autre, et vu que le stade privé de Décines a été déclaré d'intérêt général comme un hopital pourrait l'être...