C’est Lucien Pourailly, directeur départemental de la sécurité publique du Rhône, qui le présentera à la presse comme "l’un de ceux qui impulsent au niveau national la Sécurité du Quotidien". Pour rappel, la PSQ avait été présentée par Gérard Collomb il y a un mois. Trente quartiers de reconquête républicaine avaient été sélectionnés dans le pays, dont les quartiers Mermoz à Lyon et Minguettes à Vénissieux.
Pascal Lalle, vient donc de réaliser un tour de France afin de mettre en place le dispositif. Pour son dernier voyage, c’est à Lyon qu’il a posé ses valises. Selon lui, cette réunion en présence de nombreux gradés et du préfet de Région Stéphane Bouillon, avait pour objectifs de "donner les éléments de doctrine et la méthode pour mettre en place une stratégie locale de sécurité". Du "sur-mesure" pour Pascal Lalle, qui compte sur ses rencontres à travers la France pour réaliser un diagnostic des attentes des policiers et des citoyens. Le slogan c’est "mettre le citoyen au centre le d’action policière en émettant des objectifs qui seront partagés avec les différents acteurs locaux". Une démarche qui "nécessite une remise en cause", a t-il assuré.
Ainsi, normalement au printemps prochain, des mesures seront prises pour "réorganiser les troupes". Des pistes évoquées par Pascal Lalle ce mercredi telles que "plus de synergie avec la police judiciaire, notamment concernant les trafics de drogues, avec la PAF par exemple pour le trafic de documents ou encore des CRS qui pourraient être intégrés à des politiques comme la sécurité routière".
Sur le terrain, donc, la PSQ se veut "être un plus grand dispositif avec une visibilité sur le terrain grâce à 7000 nouveaux fonctionnaires d’ici 3 ans". Les policiers devraient également avoir moins de charge administrative pour lutter plus efficacement contre la délinquance.
Surtout que selon le patron de la DDSP du Rhône, Lucien Pourailly, "une heure d’enquête d’un policier, c’est sept heures d’administratif derrière". Là encore, des pistes sont évoquées comme le dépôt de plainte en ligne (ndlr : aujourd’hui pré-plainte seulement), l’utilisation de la visio-conférence, ou le développement de pôles psychologique dans les commissariats.
Dans les 30 quartiers de "reconquête républicaine, des moyens spécifiques seront alloués avec notamment plus de fonctionnaires", affirme Lucien Pourailly. Il y a des endroits où il faut "plus de fonctionnaires de la police judiciaire et d’autres pour régler des problèmes de voisinage".
En tout cas, selon le patron de la police lyonnaise, "entre 10 et 30 fonctionnaires supplémentaires" dans chacun de ces quartiers choisis. Ainsi, le dispositif devrait être opérationnel en septembre prochain dans le quartier Mermoz et en janvier 2019 aux Minguettes.
On prend les paris sur ce qui va se passer avec une plus forte présence policière à Mermoz ? La délinquance va se déplacer dans les quartiers voisins là où la police ne sera pas...
Signaler RépondreBravo qu'elle belle initiative on sait bien que ca ne changera rien
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