Le terme mal-logement mis en avant par ce rapport rappelle que les sans-abris ne sont pas la seule préoccupation à avoir, alors que la trêve hivernale touche à sa fin. Quatre millions de personnes en France sont logées, mais dans de très mauvaises conditions, soit des bidonvilles, des squats, des logements dangereux ou surpeuplés.
Ces mauvaises conditions de logement ont un impact sur tous les aspects du quotidien des personnes : la vie de famille, l'éducation des enfants et leur scolarisation, la santé…
Par exemple le surpeuplement qui se traduit par un manque d'espace personnel, aboutit sur des violences plus fréquentes au sein de la famille ou du couple, note la fondation.
"On observe une augmentation majeure du nombre de personnes à la rue et mal logées malgré l'augmentation des solutions qu'on propose et l'augmentation du budget : cela montre bien qu'il y a des gens qui restent en dehors de ces solutions, et que nos filets de sécurité n'ont pas suffi à apporter des réponses. Il y a 30 ans lorsque vous aviez un emploi vous aviez une bonne solution de logement. Aujourd'hui des catégories modestes, et même des gens qui ont un boulot, rencontrent des difficultés de logement", nous explique Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre.
Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, le taux de pauvreté le plus important est dans la Drôme, et le moins important est en Haute-Savoie. Le niveau de vie annuel des 10% des habitants les plus aisés est supérieur à 38 300 euros. Mais à l'autre extrémité, celui des 10% d'habitants aux revenus les plus modestes ne dépasse pas 11 300 euros. La région compte au moins 82 sites de campement, de squats et de bidonvilles.
Le gouvernement Macron a-t-il amélioré la situation ? " De base, le président était intéressé par la politique du logement en priorité, ce qui est notre vision des choses aussi : plutôt que d'ouvrir des solutions temporaires mais couteuses pendant l'hiver, qui impliquent de devoir remettre des gens à la rue derrière, il faut initier des constructions de logements très sociaux. Mais derrière, il a baissé les APL et fragilisé les bailleurs sociaux en faisant des économies sur leur dos. Il y a une vraie contradiction, une incohérence", regrette Christophe Robert.
Pourtant il y en a qui sont super bien logés, dans un château au milieu d'un très beau parc arboré de plusieurs hectares, dans un joli village.... Et tout gratuitement, y compris le transport les fringues de marque, super smartphone avec internet....
Signaler RépondreAh mais j'oubliais...
Ils ne sont pas français...
La spéculation immobilière dans les centre villes empêche la construction ou la rénovation de logement accessibles aux plus pauvres.
Signaler RépondreEn effet ! Comme les Américains aiment dire 'don't breed them if you can't feed them' ('ne les engendrez pas si vous ne pouvez pas les nourrir'). Ce sont tant d'individus qui font de surplace sur le paysage urbain, grâce à la politique nataliste désastreux en France. Réveillez-vous : il n'y a pas de bonne fée qui veille sur notre bien-être, nous sommes aussi vulnérables que les autres animaux balancés dans la nature.
Signaler RépondreHeureusement qu'il y a du mal-logement, sinon les prix de l'immobilier s'effondreraient !
Signaler RépondreLa pénurie artificielle fait notre bénéfice et notre patrimoine.
:)