Le député LREM Bruno Bonnell est décidé à faire mordre la poussière aux socialistes. Encore faudrait-il qu’il en ait les moyens, ce qui est loin d’être sûr. En outre, rien ne dit que tout le monde soit sur la même longueur d’ondes chez les macronistes. Gérard Collomb a un peu de mémoire. Il se souvient que la seule fois où la droite l’a emporté à Villeurbanne, c’est aux législatives de 1997 quand les socialistes s’étaient déchirés. En jouant contre son camp, le camarade Bernard Rivalta avait fait le lit du RPR Marc Fraysse.
La situation politique n’est plus comparable. La droite est orpheline d’un leader capable de faire illusion. Une défaite dans la seconde ville de l’agglomération n’en risquerait pas moins de faire basculer la Métropole à droite. Dès lors, l’enjeu villeurbannais dépasse les frontières de la ville. D’où l’importance qu’il y a pour Jean-Paul Bret à faire en sorte que sa succession se déroule le mieux possible.
Actuel patron du PS à Villeurbanne, Didier Vullierme se sent pousser des ailes. Il est cependant loin de faire l’unanimité au sein de l’équipe. Il faudra également compter avec le premier adjoint Prosper Kabalo et avec un Richard Llung qui s’imagine toujours le mieux placé pour s’asseoir dans le fauteuil de maire.
Pour l’instant, Jean-Paul Bret s’est abstenu de toute déclaration favorable à l’un ou l’autre. Mais certains signes peuvent laisser penser qu’une personnalité extérieure au conseil municipal pourrait avoir sa préférence.
C’est là qu’apparaît le nom de Cédric Van Styvendael, le DG d’Est Métropole Habitat à propos duquel Jean-Paul Bret ne tarit pas d’éloge. Il y a tout juste un an, à l’occasion de la remise des insignes de chevalier dans l’ordre national du mérite, chacun a remarqué le tombereau d’amabilités que le maire a déversé sur celui dont il salue avec insistance les qualités de manager qui "sait créer l’enthousiasme et l’engagement autour de lui".
Pas sûr toutefois que les adjoints oubliés de Jean-Paul Bret ne lui réservent un accueil triomphant si son arrivée se confirmait.
La municipalité s'est fâchée avec B.Rivalta qui a planté les projets villeurbannais au Sytral pendant des années. Les tensions Bret-Collomb ont continué à pourrir l'ambiance. La tentative ridicule de R.Llung de prendre la place de Collomb à la présidence de la Métropole lui a coûté sa place de vice-président mais va surtout nous coûter très cher. Soit on a un candidat qui est copain avec la bande à Collomb soit 6 ans de purgatoire. Certains ont la rancune tenace et bonne mémoire ...
Signaler RépondreJean Wilfrid Martin, le recours
Signaler RépondreQuand on lit l'article, on a l'impression que tous ces gens, quelque soit le courant politique, luttent pour le pouvoir et magouillent entre eux. Ils oubllient qu'ils sont élus par de vraies personnes qui habitent la ville, paient des impôts locaux, etc..
Signaler RépondreVivement 2020 que l'on passe à autre chose... Quelqu'un qui s'intéresse à sa ville et à ses concitoyens. Trop d'incivisme (saleté, crotte de chien, voitures mal garées limite gênant la circulation), insécurité, trafic de stupéfiants (4 ans que cela dure rue pascal) sans que quiconque fasse quoi que ce soit. Bref, NEXT!!!
Signaler RépondreBonnell c est cramé a villeurbanne ,il devrait postuler pour un poste de consultant bfmtv ou chez Lci.
Signaler RépondreVilleurbanne est devenu une zone de non droit depuis 10 ans environs ! J espere que bret va ouvrir les yeux et partir en laissant la place a un bon postulant car y en a marre du clientelisme ....
Il faut que la municipalité change. Quiconque sauf les socialistes feront l'affaire.
Signaler Répondrele premier signal des législatives a été pris en compte : on ne veut pas de NVB a villeurbanne!!
Signaler RépondreBonnell ne comprend toujours pas qu il a eu son poste par défaut... les gens ont voté contre NVB et pas pour lui!!!!!!!
si la sécurité et la propreté continuent d être délaissées à Villeurbanne, le PS ne repassera pas... sauf si les nouveaux habitant CSP+ déménagent, a force de constater que rien en fonctionne...