La semaine dernière, Emmanuel Macron lançait quelques pistes pour sa réforme pénale visant à réduire la surpopulation carcérale. Parmi elles, faire en sorte qu'aucune peine inférieure à un mois de prison ne soit prononcée dans les tribunaux français. "Je pense que c'est un effet d'annonce. Mes clients n'ont jamais connu de peine de moins d'un mois de prison ferme. On a parfois le cas avec des mineurs et une incarcération très courte", analyse Me Frédéric Doyez.
Le Président de la République envisage également la suppression de l'aménagement des peines au-delà d'un an. "Ça c'est une erreur, répond l'avocat lyonnais. Seul le juge d'application des peines est habilité à apprécier un dossier pour savoir si la personne présente des garanties pour purger la fin de sa peine sous une autre forme que celle de la détention. Le discours du président me gêne car on a le sentiment qu'il y a soit la prison, soit la liberté. Et ce n'est pas le cas."
"La justice, ce n'est pas que du bon sens. C'est un examen de cas particuliers, avec des principes, des exceptions. C'est du sur-mesure", rappelle Frédéric Doyez, qui réclame davantage de moyens donnés à la justice.
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Avec Jupiter...c'est " en même temps la carotte et le bâton "
Signaler RépondreMais les français ne sont pas tous des ânes et attention au retour de bâton...!
Frédéric Doyez est un pénaliste qui parle beaucoup mais qui ne s'exprime pas sur les victimes à l'occasion de cette réforme pénale c'est pourquoi "La pie jacasse le sage écoute..."
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