En moyenne, sur les douze derniers mois, les prix de l'immobilier lyonnais ont grimpé de 9,1 %. Une hausse conséquente qui concerne presque toute la Capitale des Gaule, puisque huit arrondissements sur les neuf sont touchés, rappelle le baromètre. Ceci étant, tous ne sont pas logés à la même enseigne.
Ainsi, l'arrondissement le plus en proie à cette hausse est le 1er. Sur un an, le prix moyen du m² a gagné 23,4 % pour s'établir à 5 290 euros. Le podium est complété par le 7e arrondissement avec + 14,4 % à 3 948 euros et le 6e avec une hausse de 11,3 % pour un prix moyen de 5 688 euros. C'est d'ailleurs ce dernier qui reste le plus cher de la ville, suivi de la Presqu'île avec 5 622 euros le m² (+10,4 %) et le 1er. Dans ce classement, seul le 4e arrondissement voit une diminution du prix moyen du m². La Croix-Rousse enregistre une baisse de 5,8 %, même si l'addition reste élevée pour les acquéreurs (4 224 euros).
Pour devenir propriétaire entre Rhône et Saône, vaut mieux donc se tourner vers les 8e et 9e arrondissement, dont les prix au m² reste en dessous de 3 500 euros, soit moins que la moyenne nationale de 3 579 euros. Mais peut-être plus pour très longtemps, puisque même le 9e, un temps épargné par cette hausse fulgurante, enregistre désormais + 7,8 % de progression.
À noter par ailleurs que les Lyonnais doivent faire face à une marge de négociation largement en deçà de la moyenne nationale. Si elle est de 3,3 % dans l'Hexagone, elle n'est que de 2,5 % dans la cité rhodanienne. Les taux d'intérêt bancaire ont beau avoir chuté ces dernières années, l'acquisition d'un bien immobilier reste donc loin d'être aisée à Lyon.
je rends mon appartement et son loyer passe de 800 à 880€. même en 3 ans mon salaire n'a pas pris autant. Bientot les travailleurs dormiront dans le parking sous louer des logements sociaux
Signaler RépondreCe discours prévalait déjà en 2006, les croyances ont la vie dure.
Signaler Répondreil n'y a aucune vision "duale" mais simplement un constat: peu de français sont prêts à investir en bourse (10% max)(il suffit de regarder nos représentants politiques quand ils dévoilent leur patrimoine:très peu ont des actions dans leur portefeuille constitué principalement d'immobilier ou de valeurs mobilières sécuritaires (livrets A assurance vie en euro...)
Signaler RépondreLa nouvelle économie nécessite de gros capitaux qui concernent les star up qui ne sont que des petites entreprises qui souhaitent se développer mais par la nécessité de fonds propres ,elles se font racheter par les GAFA,bouygue,vinci...)
Nous avons de grandes entreprises d'origine publiques fortement subventionnées par l Etat dans les années 70 (EDF...) pendant que les allemands ont privilégiés les affaires familiales (ETI ):notre tissu est donc totalement différent de notre pays voisin et si on veut développer notre économie,cela nécessite bien un changement de mentalité sur notre défiance aux entreprises et "ses patrons" perçus comme des requins Individualistes:
l'avenir de l'économie que vous le vouliez ou non passe par des entreprises nouvelles de petites tailles de nos jours et non sur des industries vieillissantes du XX ème siècle mais on sait que 90% de l'ensemble de nos entreprises sont des TPE dont beaucoup disparaîssent à 50?ns les 5 ans
Faut vraiment être un pigeon pour s'endetter sur 25 ans afin d'acquérir une cage à poule.
Signaler RépondrePauvre France....Les medias et les banques ont complètement lobotomiser le cerveau des gens, lorsque les gens vont ouvrir les yeux sur le prix auxquel ils achètent la bulle explosera et ça va faire très mal
C'est étonnant cette vision dual de l'investissement : ou bien l'immobilier ou bien les start up. Ce n'est pas le pari pris par l'Allemagne au milieu des années 70 en finançant à taux zéro (par le biais de l'épargne) les grosses PME
Signaler RépondreL'esprit "entrepreneurial" n"a rien à voir avec ça, ce n'est qu'une vision stratégique des politiques publiques d'investissements (pilotage de l'épargne). Vision complétement absente des politiques français trop copains avec les acteurs du BTP et/ou trop feignants.
il semble que les investisseurs préfèrent placer en immobilier plutôt qu'à l'achat d'actions volatiles sans garanties de revenus et en risque de perte élevée du capital investi:
Signaler Répondrele tissu économique des entreprises nationales et notamment des star- up françaises souffrent de la méfiance en général et ne pourront donc pas devenir les futurs GAFA (Google Amazon,Facebook Apple):on sera toujours dominé par des pays qui ont un autre état d'esprit plus entrepreneurial (USA...)
c'est pas les prix de l'immobilier qui flambent à Lyon , c'est les bagnoles...
Signaler RépondreVos chiffres sont totalement faux et ne correspondent pas à la moyenne des prix par arrondissement qui est nettement plus bas ! Revoyez vos sources Merci .
Signaler RépondreL'immobilier augmente plus que l'inflation... c'est un problème de fond en France.
Signaler RépondreAucune politique pour réorienter les investissements ailleurs que dans la pierre.