Voici 48 ans que le parc des oiseaux est le temple des amoureux de la nature et des volatiles, et qu’il conserve sa structure bien spécifique avec deux espaces distincts, l’un étant dédié à la préservation de l’écosystème local et le second à la présentation de tous les oiseaux du monde. C’est justement dans ce second espace que 3 hectares de plaine et de savane vont être consacré au continent africain et ses nombreuses espèces volatiles.
Une multitude d’espèces africaines
Pour ce projet intitulé « l’Afrique en mosaïque » les équipes du parc se sont offertes un casting de choix puisque vous retrouverez notamment des calaos, des vautours, des flamants, des hérons goliath, et la vedette cette année, le serpentaire (rapace mangeur de serpents). Mais le but étant de plonger totalement les visiteurs dans l’univers du continent africain, des lémuriens et des suricates seront également intégrés dans cet espace. Toutes ces espèces se répartiront sur les différentes parcelles prévues : l’île de Madagascar, la grande volière, la prairie ou encore la savane.
L’Afrique ou le projet d’un parc toujours plus ambitieux
Avec un budget annuel de 6 à 7 millions d’euros par an, le parc des oiseaux tente de se renouveler à travers des thématiques annuelles, comme c’est le cas pour cette saison. Situé dans les Dombes (Ain), cette réserve de volatiles venus des 4 coins du monde attire avant tout des visiteurs de la région Auvergne-Rhône-Alpes parmi lesquelles on retrouve une proportion importante de Lyonnais. En tant que leader européen dans son domaine, « le parc espère, à terme, attirer davantage de parisiens et atteindre les 400 000 visiteurs par an » comme l’explique son directeur, Emmanuel Visentin. La 9ème édition du festival « musicales » prévu en juin - avec Francis Cabrel, Nolwenn Leroy ou encore Asaf Avidan en têtes d’affiches – constitue déjà une belle vitrine pour le parc des oiseaux.
allez zou, au centre de rétention les migrants volants
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