Le collectif composé d'associations et de militants de gauche et d'extrême gauche se rassemblera pour dénoncer des procédures d'expulsion. La Ville de Lyon en a lancé contre la Maison Mandela, l'Amphi-Z et la Trappe, trois lieux dans lesquels le collectif a décidé d'abriter sans autorisation des demandeurs d'asiles.
Le squat surnommé Amphi-Z accueillait les personnes qui s'étaient faites expulser de l'amphithéâtre de l'Université Lyon 2, réquisitionné sur le mode du squat. Depuis un incendie accidentel survenu le 25 février dernier, les autorités y avaient coupé l'électricité.
"L'unique réponse fournie pour l'instant à nos revendications prend la forme impitoyable de la répression : plutôt que de loger les sans toit, les demandeurs d'asile et les mineurs isolés, la Métropole préfère voter un budget de 1,8 million d'euros affectés à la surveillance de ses bâtiments vides !", regrette le collectif dans un communiqué de presse.