Mais que reprochent exactement les élus d'oppositions ?
Philippe Cochet pointe du doigt la "tenue d'une rencontre, le 2 juin 2016 à l'Hôtel de Ville de Lyon, entre Emmanuel Macron, alors ministre des Finances de François Hollande, avec des acteurs économiques de la Métropole triés sur le volet par Gérard Collomb" : "Cet évènement fut financé sur les fonds publics de la ville de Lyon et de la Métropole. Pour autant parmi les 600 invités, les conseillers municipaux et métropolitains conviés n’étaient que ceux qui avaient marqués leur soutien au candidat Emmanuel Macron", peut-on lire dans un communiqué.
Les élus dénoncent également la publication dans le bulletin municipal officiel de la Ville de Lyon le 6 février 2017 d'un arrêté de réglementation provisoire de stationnement des véhicules, "pris à la demande du Cabinet du Maire-Service Protocole", pour un meeting d'Emmanuel Macron au Palais des Sports, le samedi 4 février.
Philippe Cochet évoque, par ailleurs, la rencontre secrète entre Emmanuel Macron et Alain Juppé, rapportée dans le livre de Virginie Calmels paru cette semaine. Rencontre qui se serait déroulée à l'initiative de Gérard Collomb, le 1e mai 2017, dans les bureaux parisiens de la Métropole de Lyon, entre les deux tours de la présidentielle.
Les élus Les Républicains et Apparentés rappellent enfin le cas de Jean-Marie Girier, désormais chef de cabinet de Gérard Collomb au ministère de l'Intérieur, mais qui officiait précédemment à la Métropole de Lyon : "Ce collaborateur utilisait non seulement du temps, mais surtout des moyens de la Métropole, comme des boites mails, des bureaux, des moyens de transport pour faire campagne pour le candidat de La République En Marche".
Autant d'éléments qui méritent des réponses, selon Philippe Cochet : avant de saisir la justice, le président du groupe a demandé à David Kimelfeld, président de la Métropole, de fournir l’ensemble des documents pouvant faire la lumière sur "ces pratiques illégales".
Collomb et sa clique se croient tout permis
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