Photo Pauline Allione
Au dessus du bassin en plein air, un nuage de brume se dégage, conséquence du brusque changement de température entre l’air et l’eau. La piscine du centre nautique Tony Bernard, située sur les bords des quais du Rhône, est chauffée à 28°. La pompe a chaleur est calibrée pour assurer cette température de l'eau, jusqu'à -10° en température de l'air ressentie. Sur le bord du bassin, les maîtres-nageurs sauveteurs veillent sur les sportifs, vêtus de grosses vestes noires, gants sur les doigts et bonnets vissés sur la tête. Bruce, qui travaille ici depuis un an et demi, se dit favorisé. « Le fait que l’on soit en plein air créé un dynamisme en plus, et on bénéficie de l’état d’esprit des gens qui viennent nager ici. Nager dehors au milieu de la ville après une journée de travail, c’est singulier » explique-t-il.
« Je donne l’alerte, je tombe le blouson et j’y suis »
Malgré des conditions de travail peu communes, la dizaine de maîtres-nageurs sauveteurs travaillant sur la piscine du Rhône ne bénéficient d’aucune formation supplémentaire. Pour Bruce, c’est surtout une question de résistance et d’adaptation. S’il est amené à plonger dans l’eau, les consignes sont simples : « Je donne l’alerte, en même temps je baisse la fermeture, je tombe le blouson et j’y suis » décrit-il dans un enchaînement rôdé. « Si on a le temps, on enlève aussi les baskets » précise-t-il. Une fois à l’eau, le maître nageur s’occupe de ramener la personne au bord de l’eau, le principal étant de dégager ses voies respiratoires très rapidement. Ensuite, les secouristes sont équipés : brancards flottants, couvertures… « On va réagir en fonction de ce qui se passe, c’est un travail d’équipe. Par exemple, on peut ramener la personne dans le bassin de mise à l’eau sur un brancard flottant » détaille Bruce. Entre le bassin de mise à l’eau, petite enclave en intérieur, et la piscine extérieure, un petit tunnel d’eau fait la jonction.
L’hiver, synonyme de calme
Sur les quais du Rhône, les maîtres nageurs organisent leur temps de travail différemment, avec des roulements plus fréquents : toutes les trente minutes, ils alternent entre leur poste en piscine (en surveillance fixe ou mobile) et un temps de pause.
Pour Bruce, travailler dans le froid n’est pas moins confortable que surveiller un bassin en plein été : « Imaginez un cagnard et un froid glacial. Avec la chaleur, il y en a qui s’endorment, c’est dur de tenir, et puis le public est plus agité, les gens sortent du bassin, plongent… Dès qu’il fait froid, ils prennent moins de risques. » Un regard vers le bassin suffit à le confirmer : les nageurs enchaînent les longueurs et ne sortent la tête de l’eau que pour reprendre leur respiration.
Pauline Allione
Que vient faire ce post alors que l'article concerne les maitre- nageurs du CNTB !
Signaler RépondreLe vrai racisme c’est la richesse qui crachent sur la pauvreté. Car ,il vaut mieux être noir et milliardaire que blanc et SDF . C’est la réalité, derrière ce mot raciste se cache une grande hypocrisie ,qui permet aux riches de continuer l’esclavage sous couvert humanitaires ect.... le quatar ,a des milliers d’esclaves qui travaillent pour rien dans des conditions inhumaines,sans pouvoir partir ,car leur papiers d’identités sont confisqués.sans sécurité,avec des morts sur leur chantiers ,mais personnes s’en émeu car ils contrôlent les médias . Les esclaves des temps modernes et ceux qui les dénonces sont des fachos ,trop forts ses riches qui lobotomise avec de la désinformation se qui les’ arrangent. Normal, les chaînes’ sont à eux ,ainsi que le personnel,journalistique et autres à leur bottes.
Signaler RépondreAttention ! Le terme Gorille pour qualifié un médiateur est limite raciste . Eh ! c'est la semaine d'éducation contre le racisme , alors faite gaffes .
Signaler Répondrepiscine extérieure chauffée , manque de bon sens
Signaler RépondreC'est sûr que les drôles d'oiseaux qui arpentent les abords des bassins pendant l'été, rendant indispensables les videurs/médiateurs/gorilles/grands frères/animateurs afin d'apaiser les "tensions" créées par les "jeunes", n'aiment pas trop le froid...
Signaler RépondreC'est une chance pour les utilisateurs de la piscine du Rhône !
Ne venez pas à la piscine du Rhône en voiture...de crainte d'émettre trop de gaz carbonique...
Signaler RépondreChauffez la piscine extérieure du Rhône ...?
une honte ! un scandale ! et dire que les mairies vont se plaindre de manquer d'argent...
Si il y a un gros probleme. Les élites, les médias (sauf le canard enchainé) se fichent de nous.
Signaler RépondreLe CO2 le réchauffement existent bien mais c'est surtout une opportunité en or pour taxer toujours plus les pauvres.
Un handicapé qui pratique la natation sera plus humble que ces messieurs , en vous expliquant que le plus dur à la piscine c'est de sortir du bassin .
Signaler RépondreVu le nombre de jours de fermeture de cet équipement public, la décence voudrait qu'on évite de mettre les difficultés de ces personnels en valeur.
Signaler RépondreChauffer un bassin extérieur à 28°C l'hiver alors qu'on parle d'émissions de CO² et de réchauffement climatique ?
Signaler RépondrePas de problème