L'œuvre d'art de leur père, située à l'entrée du parc d'activités de l'Artillerie, a été démolie sans même leur demander leur avis.
Ce mur courbé, d'une hauteur de deux mètres et recouvert de galets, avait été commandé à l'artiste en 1982 par la Communauté urbaine de Lyon au prix de 40 000 francs.
"Cet ouvrage […] lui tenait beaucoup à cœur. Cela l'occupait pas mal, on en parlait beaucoup. Comme pour tous ses projets, il s'investissait à fond dedans", a témoigné sa fille Marie Adilon au Progrès.
Les travaux d'aménagement pour la future ligne de tramway T6, le prolongement du T1 jusqu'aux hôpitaux Est, ont mené à cette destruction sans sommation.
La DRAC dit ne pas avoir entendu parler de l'affaire ou de l'œuvre, tandis que le SYTRAL en avait connaissance.
Affreuses concrétions ? Mais vous êtes totalement démuni de la moindre formation culturelle, mon pauvre ! Un plouc, ni plus ni moins.
Signaler RépondreSans blaaague !
Vous avez fini de crier comme au sortir du bar ?
Signaler RépondreSauf que là c'était pas une oeuvre d'art, c'était un mur moche. Bon débarras!
Signaler RépondreENTIEREMENT D CCORD AVEC ROMAIN G LES OEUVRES D UN ARTISTE RECONNU NESONT PAS MODIFIABLES DURANT 70 ANS C EST LA LOI
Signaler RépondreEn même temps, pour ce cas présent, pour faire mieux que cet artiste, il suffit de faire un mur de 2,5m de hauteur au lieu de 2m, et hop, le tour est joué :o)
Signaler RépondreChiche ?
Signaler RépondreOn est impatient de voir ce que vous pourrez produire.
Le droit moral de l'auteur (ou de ses ayants droit) prévaut toujours sur le droit de propriété. Le Sytral, même s'il était propriétaire de l'œuvre, n'a en aucun cas le droit de l'abîmer ou même de la modifier.
Signaler RépondreLa dernière fois que l'on a entendu parler d'histoires comme ça, c'était le fait d'une municipalité FN (Hayange en Mozelle). Et avant ça, à une autre échelle, l'Etat Islamique en Irak ou le Troisième Reich en Europe.
Je dis ça juste pour que ceux qui critiquent (et ils ont bien raison d'exercer leur jugement) le fassent en sachant réellement ce que cela signifie que détruire une œuvre d'art : c'est détruire un patrimoine, une histoire, une culture... Et même si vous n'aimiez pas une œuvre, il vous faudrait toujours la défendre contre toute aliénation, sans quoi cela rendrait possible l'aliénation de toutes les autres œuvres également !
je vais me lancer dans l'œuvre d'art je crois
Signaler Répondreça une œuvre d'art ?
Signaler RépondreComment depenser l argent du contribuable ? : construire,demolir,reconstruire pour demolir !
Signaler RépondreVivement des travaux place louis pradel qu on nous débarrasse de ces affreuses concrétions en acier...
Signaler RépondreRavi d'apprendre que la ville a payé 40.000 francs ce mur ignoble...
Signaler RépondreLe Sytral avance. Il n'a que faire du patrimoine (aussi laid soit-il): si ça gène, ça dégage. C'est l'esprit Macron...
C'est le sort qui attend l'art contemporain...
Signaler RépondreAutre exemple, les "œuvres" d'art de la Part-Dieu attendent dans un dépôt d'être récupérées pour partir à la déchetterie...
C'est pas genre un accident où les ouvriers l'ont tombé parce qu'il gênai visiblement.
Signaler RépondreSi je comprend bien, le Sytral a acquis une œuvre d'art qu'il a choisi de détruire dans le cadre de ses travaux, tout simplement, non ?
Même si la décence aurait voulu qu'on prévienne la famille, je vois rien de scandaleux (à part qu'elle a coûté 40 000 francs en 1982 et qu'on la détruit sans essayer de la déplacer/vendre).
Ils ont cru que c'était "un simple mur"...
Signaler RépondreEn même temps, c'est le Sytral... Vu comment ils conçoivent les pistes cyclables à côté de leurs tramways, on comprend qu'il ne faut pas trop leur en demander...