Après la victoire du candidat qu'il soutenait – Olivier Faure – à la tête du Parti socialiste, c'est au tour de Yann Crombecque de briguer le poste pour la fédération du Rhône pour l'élection du 29 mars. "Notre souci, c'est bien évidemment d'augmenter le nombre de militants", reconnait Yann Crombecque. Et d'ajouter que "la plupart est effectivement passer chez Macron. Mais il en reste quelques-uns. Moins que ce qu'il y avait auparavant, mais après c'est une logique politique. Il va falloir reconstruire sur Lyon, sur l'agglomération et sur les territoires du Nouveau-Rhône. C'est un défi qui nous attend, mais c'est un challenge fort intéressant que je vais essayer de mener, pas seul mais avec l'ensemble des militants."
Sur la constitution des groupes politiques à la Métropole ou dans les communes de l'agglomération, Yann Crombecque se montre ferme. "Il est bien évident qu'à partir du moment ou je serai élu, il y aura une volonté de clarifier. Pas forcément dès le lendemain, mais on va prendre le temps de faire de la pédagogie, d'expliquer et de regarder. Et ce avant 2020. (…) Il y a aussi une question de légitimité politique. Nos concitoyens de comprendraient pas que l'on soit dans une opposition nationale et dans des arrangements locaux. Donc la clarification politique interviendra dans quelques mois. Le but c'est qu'avant la fin de l'année ont ait fait le tour des uns et des autres pour avoir cette clarification", détaille le candidat à la tête de la fédé du Rhône.
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Désolé mais ne confondez pas vos souhaits avec la réalité.
Signaler RépondrePour ce dont je connais de mon ancienne section PS , et pour en avoir été personnellement affecté, les dirigeants de celle-ci se sont fourvoyés dans leurs propres dérives, postures de pure ambition personnelle, attitudes bornées et insensible aux diverses protestations, la médiocrité des arguments de campagne alors que la colère populaire grondait et tonnait depuis plusieurs années.
Et au niveau local, il est mensonger de prétendre que les macronistes et ex militants PS restent de connivences, pour avoir conservé des contacts étroits avec mes anciennes amitiés socialistes.
Les macronistes ne possèdent aucun aura, ayant surfé sur la vague protestataire en 2017 avec pour seul argument ' dis moi ce que tu veux entendre et je te le dirais' ! L'histoire commence d'ailleurs à leurs rappeler que la société ne se nourrit pas que belles paroles électorales, ni de réformes à l'encontre d'une classe de retraités qui ayant travaillé toute leurs vies se voient aujourd'hui affublés d'un abject adjectif, celui de nantis, ni de réformes contre un statut, en utilisant l'arme de la confrontation intergénérationnelle !
Les macronistes commencent à le comprendre dès ce jour, et c'est justement ce jour le réveil des populations.
@ex-militant-PS: non, ce sont les postures de pure ambition personnelle des dirigeants du PS, leur peu de charisme, la médiocrité des arguments et propositions des candidats aux primaires de la gauche ou les discours d'exclusion de B.Hamon qui ont fait fuir les électeurs PS. Rien d'autre. Voter Macron parce que son programme était la seule option crédible en 2017, n'empeche pas de rester profondément de gauche.
Signaler RépondreAu niveau local, rassurez vous: les macronistes et ex-militants PS sont en contact et restent très proches. LR le comprendra bien vite.
Non, ce sont uniquement les anciens élus du PS travestis à Macron (qui ont cocufiés tous leurs électeurs du PS) qui les ont faits fuir.
Signaler RépondreCe ne sont pas les militants qui sont partis pour Macron, les militants sont partis tout court, sans autre but que celui d'attendre le moment où toute la fédé PS du Rhône et ses sections locales seront nettoyées de tous ceux et celles, qui en responsabilité PS, ont votés Macron et en ayant conservé leurs cartes au PS.
Macron a eu son électorat issu de toutes les couches politiciennes réticentes aux abus et autres malversations morales ou financières émanant de tous les anciens élus politiques, mais en se faisant trompés au passage par de vieux baroudeurs de la manipulation intellectuelle. Et ces électeurs trompés retourneront à leurs anciennes écuries en 2020 pour les municipales et 2022 pour les présidentielles.
Les macronistes ressemblent à un club de scouts à la foire du trône, un p'tit tour et puis s'en vont, mais avec des dégâts quand ils partiront.
Pour le PS, son idéologie n'est pas morte, et la jeune génération se réveille déjà. Les militants n'attendent que l'émergence d'hommes ou femmes intègres et imperméables à toutes ces magouilles carriéristes qui ont entachées la moralité des anciens élus PS passés sous la bannière macroniste.
Au niveau national, le PS a été trompé par F. Hollande, avec 'mon ennemi c'est la finance', et au niveau local lyonnais par tous ces petits baronnets à la solde de celui qui se croyait dieu à la place de dieu, mais qui se révèle être que le nain du président.
Soyez propre dans votre tête et vous aurez le peuple derrière vous.