Ce jeudi, a été officiellement lancée la Police de Sécurité du Quotidien à Lyon. Depuis la mairie du 8e arrondissement, l’ensemble des forces des représentants de la sécurité de la ville et des acteurs sociaux étaient présents pour un tour de table.
Pour rappel, l’arrondissement est l’un des 30 premiers quartiers de "reconquête républicaine" choisi par le gouvernement à tester cette nouvelle police. Des moyens seront donc alloués pour le secteur, et notamment des effectifs supplémentaires. Entre 15 et 25 policiers en plus selon les services de l’Etat.
Une brigade spécialisée de terrain verra également le jour tout comme un groupe de médiation sur les conflits de voisinage. "L’objectif du groupe de médiation est d’éviter l’intervention des forces de l’ordre et l’ouverture de procédures judiciaires par la résolution, en amont, des conflits de voisinage. Cela permettra de libérer ces mêmes forces de l’ordre pour intervenir sur de véritables missions de police", affirme Lucien Pourailly, le directeur de la Direction Départementale de la Sécurité Publique du Rhône. Enfin, un groupe d’enquête d’initiative sera monté.
Pour alléger la charge de travail des policiers, la PSQ prévoit par ailleurs la suppression des missions périphériques et la réduction des tâches administratives. Cela se traduira par la modification, par exemple, de la garde de la Préfecture engendrant le gain de deux équipages et la fin de l'enregistrement des procurations des votes, en vue de libérer sur le terrain près de 4 équipages.
Pour Stéphane Bouillon, préfet d’Auvergne-Rhône-Alpes, il s’agit là d’un "dispositif ambitieux qui concerne tous les services de l’Etat avec un objectif principal : renforcer la relation de confiance avec la population". Dans les faits, "c’est du sur-mesure pour traiter aussi bien les tapages nocturnes, les rodéos, le trafic de stupéfiants ou encore la radicalisation islamiste" affirme-t-il.
Depuis ce mercredi, les Lyonnais ont peut-être déjà remarqué une présence accrue des CRS, eux aussi intégrés au dispositif, dans le 8e arrondissement. En effet, ces derniers ont mis en place une action de grande envergure dans le cadre de la PSQ. En seulement une journée sur le terrain, ils ont relevé 9 délits routiers, édité 48 contraventions et contrôlé un individu fiché S. Une preuve, semble-t-il, de l’efficacité du dispositif.
La seconde zone de "reconquête républicaine" choisie dans l’agglomération lyonnaise est le quartier des Minguettes à Vénissieux. Mais pour voir la PSQ mise en place là-bas, il faudra attendre janvier 2019.
C'est FORMIDABLE !
Signaler RépondreBravo !!!!!!
Très bonne nouvelle. Bien contente !!!!
Bien pour nous, pour eux, pour tout le monde.
Plus de sécurité, plus d'action, plus de moyen, génial !!!!!
...... Vous avez raison.......
Signaler RépondrePourquoi on continu a tapper sur l'automobiliste ?! Serait-ce plus facile que d'aller emmerder les dealers et autres squatteurs qui nous empoisonnent la vie ?
En seulement une journée sur le terrain, ils ont relevé 9 délits rouliers, édité 48 contraventions et contrôlé un individu fiché S. Une preuve, semble-t-il, de l’efficacité du dispositif.
Signaler RépondreC'est donc une police de la route ?
https://www.facebook.com/Ensemble.pour.Lyon/posts/2063969063620359
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