Venu réaffirmer la solidarité des institutions européennes envers la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Pierre Moscovici a dû se contenter d’avoir le maire de la ville, le président de la métropole, le préfet du Rhône ainsi que la députée européenne Sylvie Guillaume, en guise d’interlocuteurs. Grande absente, la Région et son représentant Laurent Wauquiez étaient pourtant au cœur des thématiques que l’ancien ministre de l’Economie était venu examiner. Plutôt évasif sur cette absence, il l'a tout de même regretté : "c’est dommage que la Région, qui était invitée, ne soit pas là".
Lyon, métropole européenne
Si tout le monde s’accordait pour déplorer cette carence, il n’en reste pas moins que Lyon et sa métropole demeurent le cœur économique de la région Auvergne-Rhône-Alpes, contribuant ainsi très largement à son dynamisme. Quand Georges Képénékian, maire de la Ville, estime que "les Lyonnais doivent s’imprégner de la culture européenne", David Kimelfeld soutient, lui, que "l’Europe doit être une chance pour [ses] concitoyens".
Forte de son attractivité et de son activité économique, Auvergne-Rhône-Alpes jubile d’un classement plus qu’honorable à l’échelle européenne, comme le réaffirme Pierre Moscovici : "C’est la 2è Région de France mais surtout la 8e d’Europe en terme de production et de richesse industrielle". Il poursuit en rappelant que "l’Europe fait déjà beaucoup ici mais elle peut et doit faire encore plus".
"Il n’est pas question de pause pour le Lyon-Turin"
Les atouts de la région comme de la métropole lyonnaise ne sont pas seulement d’ordre économique, puisque leur position géographique en font des points de passages quasi-incontournables pour la circulation des flux, de quelque nature qu'ils soient. Stéphane Bouillon, préfet du Rhône, affirme ainsi que "l’axe Rhodanien est une porte d’entrée sur l’Europe". Il s’agit donc, de par les projets à venir, d’harmoniser le circuit régional avec les enjeux de demain.
En ce sens, Pierre Moscovici se veut pragmatique : "L’Europe, ce sont des projets concrets" dit-il. Parmi eux, on retrouve notamment l’axe ferroviaire Lyon-Turin, dont le projet a encore pris du plomb dans l’aile avec la publication récente du rapport Duron, qui préconise le report des travaux de liaison. Mais le commissaire européen est catégorique sur ce dossier : "Il n’est pas question de pause pour le Lyon-Turin", affirme-t-il, rappelant que "Du point de vue de la Commission, il est très important de garder le cap sur ce projet d’intérêt commun pour la France et l’Italie". Il n’en demeure pas moins que "le calendrier de mise en œuvre fera tout de même l’objet de discussions", tempère Stéphane Bouillon. Dans ce dossier comme dans l’ensemble des questions liées à la région, Pierre Moscovici estime que "L’Europe est une solution, pas un problème. (…) Cela n’a pas de sens d’opposer le fait régional et l’Europe".
Le parfait arriviste Naz. Le frère de wauquiez!
Signaler RépondreOui en fait rien de concret pour nous concitoyens ! Un petit pas pour les politiques, un grand trou vide pour l humanité ...
Signaler RépondreL’auto-suffisance au pays de la gauche caviar.
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