C'est lors d'une conférence de presse, ce mercredi à Lyon, que Patrice Schoendorff, ancien président du PRV, accompagné d'Éric Lafont conseiller politique de la fédération et de Vincent Botticelli, vice-président du parti Radical Lyon-Métropole, ont tenu à rappeler les objectifs de ce nouveau parti.
"Nous voulions affirmer le souhait que la réunification se passe bien, indique Éric Lafont. Nous voulons rappeler qu'il y a une vraie place pour les radicaux, les gens du centre".
Pour les membre du parti, cette réunification des deux formations était un peu trop "accélérée". "Ce qui nous gêne un peu, c'est la rapidité avec laquelle les choses se sont faites. C'est ce qui explique aussi les difficultés que nous rencontrons aujourd'hui. Des difficultés momentanées qu'il va falloir régler. Il aurait fallu qu'on se fiance […] pour apprendre à se connaître avant […] là le mariage a été un peu rapide, un peu imposé" entre les deux partis, explique Patrice Schoendorff, ancien président du parti radical valoisien (PRV).
Toutefois l'ancien président y reconnait un avantage. "Le Mouvement Radical Social et Libéral n'est féodé à aucun parti. Il est assez fort et autonome. Et c'est d'ailleurs l'intérêt, du fait qu'on ait pu se séparer de l'UDI qui nous étouffait".
En effet c'est un grand écart d'opinion qui sépare les deux anciens partis. Le PRV étant lui de droite et le PRG plutôt de gauche, les idées ne sont pas forcément les mêmes. "Il s'agit bien de réunir un parti de droite et un parti de gauche et c'est ça qui est difficile". Toutefois pour Patrice Schoendorff, la collaboration "n'est pas impossible".
Le nouveau parti formé n'a cependant toujours pas de structure politique bien définie, ni de président. Pour Éric Lafont, "c'est une question à laquelle nous n'avons pas envie de répondre. Dans notre idée c'est plus une équipe d'animation dont on aura besoin mais pas de direction". Même si le parti n'a pas encore défini sa ligne de conduite, en revanche les propositions d'actions sont posées. "On va essayer de faire ici ce qu'il faut faire au niveau national […] il faut réunir les gens. Le cycle électoral repart donc il va falloir se positionner", ajoute Éric Lafont, conseille politique de la fédération. Une ambition presque similaire à celle que vise le parti socialiste qui veut également repartir à la rencontre des citoyens "pour réveiller le parti qui s'était endormi".
Le nouveau parti (MRSL) propose de mettre en place des commissions pour réfléchir à différentes thématiques et ensuite faire des feuilles de routes mais aussi de "faire des propositions dans le cadre des élections européennes".
La constitution d'un bureau devrait avoir lieu courant septembre.
Et oui, "mon garçon", ce n'est pas la droite pro FN de Wauquiez...c'est ce détail non négligeable qui fait la différence !
Signaler RépondreLa tienne de droite mon garçon la bien molle de Raffarin et Juppé.
Signaler RépondreCe nouveau Mouvement Radical est une girouette créée par quelques élus isolés pour des élus isolés qui n'ont aucune considération pour les électeurs qu'ils solliciteront.
Signaler RépondreLe seul avantage de Schoendorff est de ne pas être élu et d'avoir une "plume"et 2 ou 3 personnes proches aussi non élues qui tiennent la route avec des propos intelligents sans langue de bois et donc rassurants pour les électeurs.C'est peut-être pour cela que les vieux politiciens soit disant partenaires n'en veulent pas et veulent garder leur pré-carré.
https://www.facebook.com/mouvementradicalsocialetliberallyonmetropole/
Quand comme moi plus personnes ne votera ,on verra vraiment le vrai visage de la politique.des alliances qui partiront d’une extrême à l’autre . Et là,ont pourra apercevoir toute cette supercherie avec un seul candidat ´´ la TÊTE immonde des marchés financiers qui nous dirigent sans partage.
Signaler RépondreCette info « capitale » est comparable à l’union de deux amicales boulistes à la différence qu’il y a plus de monde à la buvette de l’amicale et qu on y rigole un peu plus. Le bon Herriot doit bien rigoler là où il se trouve en regardant cette fanfaronnade d’insipides élus qui cachetonnent avec l’argent public.
Signaler RépondreDepuis 1 demi-siècle, le PRG et le PRV s'affrontent dans 2 camps opposés.
Signaler RépondreCe mariage forcé ressemble aux "mariages arrangés" du temps de la monarchie ou dans certaines communautés plus ou moins sectaires.
Ce mouvement Radical qui se proclame avant tout Républicain et laïc, est tout sauf ce qu'il annonce.
Bravo au PRV de Lyon qui ose au moins dire la vérité.C'est un vrai courage politique et c'est tout à son honneur.
Surtout, que le PRG ne vienne pas nous proposer d'adhérer alors qu'il n'est même pas capable d'énoncer un programme concret , homogène pour l'avenir.Adhérez... signez un chèque en blanc, ...et après ,quand on pourra, on vous dira peut-être un jour, à quoi vous vous êtes engagés.
Surtout, le Parti Radical (Valoisien) ne doit pas laisser un pouce de terrain au PRG local, incarnation d'une vieille politique opaque et sournoise, digne de la IVème République et au service avant tout des élus et non des citoyens/électeurs....c'est l'histoire du PRG lyonnais !
Signaler RépondreMaisfinalement, la gauche + la droite= Macron !
Exercice de maths: 2x0= 0
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