Se vantant d'avoir "appris des erreurs de [ses] prédécesseurs", le directeur général adjoint d'Indigo weel, Jean Gadrat, nous a livré un premier bilan pouvant porter à questionnement concernant la pérennité du concept à Lyon.
Avec un premier retour chiffré peu significatif concernant l'avenir de ces vélos libre-service à Lyon, Jean Gadrat se dit "heureux mais prudent". "Nous prenons en compte les attentes et les habitudes des usagers afin de s'adapter à leurs besoins" tient-il à souligner. Le concept paraît être encore en plein rodage et l'arrivée des beaux jours semble faire office de passage obligatoire qui déterminera l'utilité du service au sein de l'agglomération lyonnaise : "nous sommes très dépendant du temps".
Un faible chiffre d'affaire
Estimant le chiffre d'affaire aux alentours de 4 500 € en un mois, Jean Gadrat veut y croire "le chiffre d'affaire est bas mais c'est un pari que ma société fait". Depuis le lancement, 9 000 locations de vélos (nombre de personnes différentes ayant utilisé le service au moins une fois) ont été effectuées à Lyon, soit mille locations de plus qu'à Bordeaux lors du premier mois de lancement d'Indigo weel dans le chef-lieu aquitain (février). Ces nouveaux vélos semblent susciter un minimum d'intérêt chez les Lyonnais.
Les équipes d'Indigo ont également remarqué que le service était tout particulièrement utilisé par les étudiants. "On remarque une certaine agglomération des vélos autour des pôles universitaires", la position de ceux-ci pouvant être contrôlée avec le plan interactif de l'application.
Beaucoup de projets pour l'avenir
Pour contrecarrer l'aspect négatif du premier chiffre d'affaire, Jean Gadrat semble vouloir tout faire pour que la mayonnaise prenne à Lyon : "on a pris un bail au long terme pour nos lieux de maintenance et on a employé une équipe de cinq personnes en CDI, on y croit !".
De plus, un ensemble de projets et d'objectifs marquent cette volonté de se démarquer sur l'agglomération lyonnaise : "si on arrive à bien appréhender la clientèle, on pourrait devenir un bon complément du Vélo'V". Le directeur adjoint assumant toutefois qu'il sera quasi-impossible de jouer d'égal à égal avec le service lyonnais de location de vélos en libre-service sur des bornes. Indigo weel doit donc se démarquer en innovant : "le vélo électrique est clairement quelque chose sur quoi on aimerait miser".
Augmentant en fonction de la demande le nombre de vélos mis à disposition des usagers, Jean Gadrat envisage la répartition de "2 000 vélos sur la ville de Lyon". Au bout d'un mois d'existence, 1 090 vélos ont été dispatchés entre la presqu'île et Villeurbanne, ce qui est "peu pour la ville de Lyon" estime le directeur adjoint d'indigo weel. "Notre ratio idéal serait un vélo tous les 150 mètres afin d'instaurer une confiance chez les utilisateurs", ceux-ci seraient donc assurés d'avoir un vélo libre à proximité.
A ce jour, la zone de présence des vélos Indigo est encore bien limitée à Lyon. Celle-ci sera étendue sur le quartier de Gerland où bon nombre de vélos Indigo se rendent.
A la lecture des commentaires je vois sue rien n a changé entre avril et juillet. Les vélos , même desosses encombrent les trottoirs et de plus génèrent des difficultés supplémentaires pour les malvoyants,. Bravo....
Signaler RépondreJamais eu de problème avec des vélos garés sur le trottoir.
Signaler RépondreJe suis à Villeurbanne une grande ville à coté de Lyon. Je vais rarement dans le centre, mais les quelques fois où j'y suis allé je n'ai pas eu de soucis avec les vélos. Je vais de temps en temps à Fourviere/Vieux Lyon RAS non plus.
N'hésitez pas à poster des liens avec les photos ou nous donner le nom des rues pour prouver ce que vous avancez.
Vous lisez bien ce que vous voulez.
Signaler RépondreLes poubelles sont sur les trottoirs max une a deux heures par jour et la plupart du temps sur les chaussées même s'il y a encore beaucoup de travail à faire.
Les vélos "semi privatisés" sont posés à 18h et repartent vers 8h30 le lendemain.
Tout cela dit je ne comprends pas trop le but de votre intervention. Dire qu'il n'y a pas de vélos garés comme des bouzes au milieu des trottoirs ? Dire qu'en fait c'est pas grave ? Dire que les usagers en vélos font moins d'incivilités que les automobilistes ?
Dans ce cas je vous invite a venir faire un tour dans le centre vous comprendrez sans doute mieux et vous e direz pourquoi les vélos semblent jouir d'une impunité quasi complète.
Tiens vous admettez donc que le problème c'est les poubelles et pas les vélos.
Signaler RépondreS'il suffisait de faire du vélo pour devenir un citoyen respectueux des autres, cela se saurait, mais c'est déjà mieux que de rouler en voiture alors qu'on peut l'éviter !
Signaler RépondreLa civilité doit être un effort de chacune et chacun !!
Est-ce que ce monsieur communique aussi sur les chiffres des vols et dégradation ?
Signaler RépondreIl serait intéressant de savoir si Indigo prend le même chemin que GoBee bike (400 vélos, tous volés ou détruit en 2 mois).
Dommage qu'on ne puisse poster des photos sur le site de Lyon Mag,
Signaler RépondreJe vous montrerai le parcours en chicane qu'il faut faire pour éviter le matin poubelles et vélos garés sur les trottoirs.
Enfin plus globalement le vélo en ville c'est très bien mais il serait temps qu'on prenne de vraies mesures pour que les cyclistes se mettent eux aussi à respecter le code de la route.
faudrait apprendre aux utilisateurs à garer les vélos correctement afin de laisser une largeur suffisant afin que les personnes en fauteuil ou les personnes avec des enfants en poussettes puissent passer..Pour ma part,, des que je vois un vélo mal garé, je le déplace, quitte à le mettre entre deux voitures.. Les cyclistes se plaignent des automobilistes mais ils ne sont pas mieux qu'eux.
Signaler RépondreCe qui est interessant avec Lyon mag c'est pas les articles mais les commentaires. On découvre plein de chose sur la mentalité des gens. Comme la mauvaise foi.
Signaler RépondreIls sont tous à la doua
Signaler RépondreOn commence effectivement à les apercevoir un peu partout dans la ville...
Signaler RépondreLe problème c'est que pour être intéressants, il faut surtout qu'ils soient capables d'aller dans les zones non couvertes par Velo'v, mais comme ce n'est pas le cas, le choix se fait principalement sur le coût d'utilisation... face au Grand Lyon, qui n'a pas forcément besoin d'être rentable sur son service.
Merci a la société de bien vouloir faire quelques provisions pour régler la facture de ses trop nombreux vélos garés sur les trottoirs ou alors de pénaliser le dernier utilisateur lorsqu'il laisse négligemment son vélo en bas de chez lui.
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