Cathy, étudiante à Lyon, voudrait bien lancer une danse sur le parvis de la Métropole de Lyon, rue du Lac, mais la cinquantaine de jeunes noirs bien habillés souriants mais timides n’osent pas la suivre. Difficile de voir en eux une déferlante menaçant l’Occident et ses valeurs.
Ce sont les mineurs isolés sur le territoire de la Métropole, la raison de ce rassemblement. Les locaux de la Métropole ressemblent bien quant à eux à une citadelle imprenable protégée par des agents de sécurités en gilets orange et des barrières de chantier avec plus loin une dizaine de policiers en tenue. Au tout s’ajoute un groupe de retraités fermes et cordiaux, constituant le réseau des associations qui à Lyon se substituent à la puissance publique pour assurer accueil et protection de ces mineurs isolés. Ce sont des militants sans associations mais aussi la Ligue des Droits de l’Homme, le Réseau Education Sans Frontière, Médecin du Monde et la Cimade qui se sont réunis au sein du collectif A.M.I.E.
Leur message est clair : l’accueil des mineurs isolés et étrangers n’est pas pris en compte comme il le devrait par la Métropole dont c’est pourtant le rôle. Et la loi "Asile et immigration" de l’ancien patron de la Métropole, Gérard Collomb, ne va rien amener de bon. Jacques Réty, citoyen engagé proche du collectif A.M.I.E qui fédère des associations d’aide aux mineurs le dit simplement : "les mesures Collomb n’apportent rien et compliquent tout. Par exemple le droit de faire appel lorsqu’un refus d’asile a été signifié par l’administration va être raccourci. Des gens dans une situation déjà difficile vont être dans une situation encore plus difficile".
Mais l’heure n’est pas au désespoir, plutôt à la mobilisation festive, en attendant que les étudiants de Lyon 2 réunis en Assemblée Générale à quelques kilomètres de là viennent rejoindre le petit groupe de manifestants et que quelqu’un veuille bien danser avec Cathy.
Mettre médecins du Monde, Emaus, dans les "personnes qui se font du fric sur votre dos"...
Signaler RépondreVraiment, vous êtes au top ! Heureusement caché donc pas de risque de coup de soleil.
Sans ces associations, les conséquences de la pauvreté inhérente à ce monde seraient bien plus couteuses. Si vous savez calculer, compte le coût des procédures de justice et de sanctions.
Ouvrez vos portes monnaies, encore un business juteux payé par les moutons,pardon par les citoyens.
Signaler RépondreLa Cimade en 2016: 3,7M€ de subventions
Signaler RépondreEmmaüs et Médecins du Monde en 2016: 43M€ de subventions chacun
Etc.
Racontez nous ça en détail !
Signaler RépondreLes personnes qui bossent dans ces associations se mettent combien dans les poches ? 3000 euros par mois ? 10 000 euros ?
Et les bénévoles, vous leur crachez dessus ?
Vu le business que représentent ces "mineurs" isolés, ce n'est pas étonnant que les associations qui en vivent se mobilisent !!!
Signaler RépondreLes subventions sont abondantes... les affaires juteuses ! Sans ces pseudo-mineurs, certains militants humanitaires autoproclamés se retrouveraient sans salaire.