Une troisième expertise psychologique de son meurtrier présumé a indiqué qu’il avait un discernement altéré au moment des faits le 12 septembre 2016. C’est ce qu’avait également dit une première étude, avant qu’une contre-expertise ne vienne le déclarer irresponsable de ses actes en 2017.
Manon, 15 ans, avait été poignardée à plusieurs reprises dans le dos alors qu’elle se trouvait dans la cour de son lycéen Louis-Armand à Gleizé, près de Villefranche-sur-Saône. Elle était finalement décédée des suites de ses blessures quatre jours plus tard. Son meurtrier présumé ? Un ami qui avait reconnu avoir prémédité son geste.
"Il a indiqué que l'idée de tuer sa camarade de classe, dont il se sentait très proche, avait germé pendant l'été", avait précisé le parquet, dévoilant également que l’élève de première était venu au lycée avec le couteau, un Opinel et un mousqueton dissimulant deux petites lames.
La scène a beau avoir été filmée par les caméras de l’établissement, les enquêteurs n’ont jamais su pourquoi le meurtrier était véritablement passé à l’acte. Hospitalisé au Vinatier, le lycéen n’a pas souhaité donné de détails, se contentant juste de se montrer déterminé dans la réalisation de cet acte macabre.
Un juge peut désormais décider de renvoyer le meurtrier présumé de Manon devant un tribunal pour enfants. Et peut-être apporter des réponses à la famille de la victime.
A sa majorité perpétuité car rien ne réparera le mal qu’il a fait pas d’excuses
Signaler RépondreElle meritait de vivre et avait toute la vie elle.Elle est maitenant dans un cerceui sous terre. Et lui il vit : ou est son remord ?
Signaler Répondre