Enfin le moment de dire "stop" au manque de moyen et de personnel dans les hôpitaux surtout aux urgences selon une gréviste de l'hôpital Edouard Herriot, qui ajoute que parfois les patients "restent plusieurs heures sans boire ni manger" quand d'autres arrivent avec "des protections souillées" sans en être changé "faute de bras et de disponibilité pour s'en occuper en temps et en heure. Ce sont ces situations qui sont dramatiques".
Une agonie donc pour le personnel hospitalier mais aussi pour les patients. "On a du mal à se faire entendre à être visible. On veut vraiment dénoncer la situation dans les hôpitaux".
Le personnel hospitalier veut, par cette action, marquer les esprits et surtout solliciter le Maire de Lyon, Georges Képénékian, qui jusqu'à présent "avait été sourd aux sollicitations du personnel". N'étant pas présent ce lundi au mouvement, le Maire leur a proposé un rendez-vous pour les recevoir.
Depuis le début de leur grève, le personnel a obtenu quelques postes supplémentaires notamment à Lyon Sud avec un poste d'aide-soignant. Cependant ce poste est une expérimentation et non un poste fixe. Une victoire en demi-teinte pour le personnel qui manifeste ce lundi.