Au milieu des pro et anti-A45, le préfet du Rhône et de Région Stéphane Bouillon pourrait se retrouver bien embêté. Il porte la voix du gouvernement, ce dernier a la lourde tâche de trancher sur la faisabilité du projet pharaonique.
Et les langues de ceux qu’il rencontre se délient ces dernières heures. Certains parlementaires ligériens et rhodaniens expliquent que le préfet se projette déjà dans un futur sans A45, pour que tout le monde soit préparé à cette éventualité.
Stéphane Bouillon aurait ainsi expliqué aux élus locaux que les 400 millions d’euros que l’Etat comptait injecter dans l’A45 ne seraient pas perdus et pourraient servir à d’autres infrastructures.
Parmi ces projets qui naitraient des cendres de l’autoroute, on retrouverait un second pont au sud de Givors, de meilleures routes le long de l’A47 pour encourager les automobilistes à les emprunter s’ils ont de petits trajets de prévu, et même un travail de concert avec la SNCF pour la ligne TER Lyon-Saint-Etienne, la plus empruntée de la région.
La décision de l’Etat sur l’A45 tombera probablement à la rentrée prochaine. En février dernier, l'ex parlementaire Philippe Duron ne qualifiait pas l'axe comme prioritaire dans son rapport sur les grands projets d'infrastructures françaises.
"S'imposer"... le mot est lâché !
Signaler Répondreun projet si utile que ça ?
Signaler RépondreLe ministre de l'intérieur étant lui-même contre (vieille concurrence entre Lyon et Saint-Etienne) le projet a évidemment du mal às'imposer
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