Ce sont près de 12 000 entreprises qui ont répondu à l'enquête de Pôle Emploi. 28 % d'entre-elles (environ 3 000) ont assuré vouloir engager un projet de recrutement au cours de l'année. Cela représente précisément 82 530 postes à pourvoir sur l'ensemble du département, et ce, dans tous les secteurs d'activité. Les chiffres que révèle Pôle Emploi par ses enquêtes sont en constante croissance dans le Rhône depuis cinq ans. Comparé à l'an passé, c'est 23 % de projets de recrutement supplémentaires qui sont prévus pour 2018.
Pour Philippe Hilarion, directeur départemental de Pôle Emploi : "23 % pour nous, c'est un vrai challenge". Ces chiffres, bien qu'encourageants, se révèlent être également un défi à relever par Pôle Emploi qui va devoir redoubler d'efforts pour permettre à un maximum de ces projets d'être menés à bien. D'autant plus que 48 % d'entre eux sont jugés difficiles. C'est tout particulièrement le cas pour les métiers de l'informatique, les postes de routiers ou encore de cuisiniers. A titre d'exemple majeur, 85 % des projets de recrutement des métiers de santé humaine et d'action sociale (type : aides à domicile, aides ménagères, travailleuses familiales) sont jugés difficiles sur le département.
"Ce qui est compliqué, ce n'est pas de mettre en relation les entreprises avec les demandeurs d'emploi, mais c'est de permettre à chacun d'avoir accès à la bonne offre et à la bonne demande" constate Philippe Hilarion. Il se trouve en effet que "les entreprises ont une vision de la personne qui leur faut mais on se rend compte qu'elles sont pour la plupart du temps bien loin de la vérité". Par conséquent, Pôle Emploi met en place des "formations qui permettent d'aider les entreprises à déterminer les compétences qui pourraient être adaptées au salarié". Constatant que "six entreprises sur dix disent privilégier le savoir-être aux compétences", le directeur de Pôle Emploi Rhône souhaite pousser les entreprises à "sortir des critères classiques de recrutement". C'est pourquoi il a annoncé la mise en place, à partir de septembre 2018, de formations sur le savoir-être auprès des entreprises et des chercheurs d'emploi.
travailler pour les autres non merci !
Signaler Répondre@re calcul, le savoir être cela peut être aussi le relationnel. Pour les métiers d aide à la personne, c est savoir interagir avec elle, selon sa pathologie., dans le commerce, la restauration, c est pareil.
Signaler RépondreDans certains métiers, vous pouvez avoir toutes les compétences professionnelles que vous voulez, mais si on a pas le petit plus qui peut être le relationnel, l empathie, le communication, la prise sur soi pour ne pas s énerver face a telle situation ou autres, pour ma part, on est pas fait pour tel job ou tel autre.
Maintenant concernant les salaires, j ai remarqué une chose, quand le smic augmente, ceux qui sont a l échelle supérieure, n ont pas la même répercussion. Ce qui fait que dans les métiers de service, il n y a plus grande différence entre une personne qui débute, et une personne qui a plus de 5/10 ans et plus d expérience dans le même job.
Ensuite, concernant les salaires, si les salaires sont bas, dans le secteur de service, c est parce que les employeurs sont souvent des particuliers comme c est le cas pour les nounous en garde partagées à domicile, ou chez une nourrice agréé. Et parle pas des auxiliaires de vie qui sont moins bien payées que le personnel administratifs des associations d aide a la personne.
Mais rassure les gens, vous pourrez toujours payer au lance pierre les personnes a qui vous confier vos plus grands bien que sont vos enfants, ou vos parents, car même les syndicats ne s occupe pas de ces salariés.
juste pour rappel.... les grandes entreprise ont signé avec la région, les syndicats et l'Etat le pacte PME... qui consiste a intégrer au minimum 40% d'entreprises locales dans leurs projets
Signaler Répondre... ça donne droit a des subventions, des arrangements...
mais ce qui compte c est le lieu de facture... rien n interdit une entreprise lyonnaise de prendre des travailleurs détachés...
"six entreprises sur dix disent privilégier le savoir-être aux compétences"
Signaler Répondre+ Le savoir être docile, corvéable,
+ les compétences pour faire un métier de forçat, ingrat, avec un salaire de misère au bout, n'étant pas nécessaire.
Dans le secteur de l'informatique, les salaires augmentent, c'est la loi du marché.
Dans les autres secteurs, pourquoi il n'y a pas augmentation des salaires ?