Une convention de financement a été remise ce jeudi à Elisabeth Borne, la ministre des transports, par Violeta Bulc, la commissaire européenne aux transports.
C’est une subvention de près de 117 millions d’euros de l’Union européenne qui est obtenue dans le cadre du programme "Mécanisme d’Interconnexion en Europe" 2014-2020.
"Cette technologie va permettre d’accroitre les capacités de circulation sur cette ligne, alors qu’elle est aujourd’hui la plus circulée d’Europe, concentrant un tiers du trafic TGV national et accueillant des liaisons transeuropéennes majeures entre les régions françaises et l’Espagne, l’Italie et le Nord de l’Europe", est-il précisé. Ce système de signalisation ferroviaire, appelé ERTMS niveau 2, permettra la gestion en temps réel de l’espacement entre les trains, améliorant ainsi la capacité de la ligne et sa régularité tout en répondant à l’objectif d’interopérabilité entre les différents réseaux ferrés européens.
Avec 240 trains quotidiens en moyenne par jour sur le tronçon le plus dense, ce sont 44 millions de voyageurs qui ont emprunté cette ligne en 2017. Actuellement, aux heures de pointe, la ligne à grande vitesse Paris-Lyon est exploitée au maximum de ses capacités. Le système permettra de "passer de 13 à 16 trains à l’heure de pointe. La ligne à grande vitesse sera gérée de façon plus fine en réduisant l’espacement des trains et en offrant davantage de capacité", promet la SNCF, alors que, selon la compagnie, le besoin de déplacements ne cesse d’augmenter sur la ligne, et la perspective de l’ouverture à la concurrence vient renforcer encore les demandes de circulation".
Si la décentralisation était une réalité, ce problème ne se poserai pas!
Signaler RépondreMais comme les pouvoirs sont concentrés « à la capitale »....
C est une des illustration de la fausse décentralisation...
240 trains quotidiens vous êtes sûrs. ....
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