Dès le matin, il y avait donc beaucoup de monde dans les allées et les cours de l’ancien hôpital de la Presqu’île lyonnaise. Mais les commentaires recueillis sur place n’étaient guère flatteurs pour le projet.
Car il ne faut pas se voiler la face : le Grand Hôtel-Dieu a probablement précipité son ouverture. La plupart des passages et des portes sont fermés, le bruit incessant des travaux toujours en cours ne donne pas envie de s’arrêter boire un verre en terrasse. Et surtout, les enseignes ne sont au rendez-vous. Les organisateurs planchaient sur une quinzaine de boutiques et restaurants ouverts dès cette semaine, ce n’est pas le cas.
"On reviendra quand il y aura quelque chose", glisse un couple de Lyonnais pourtant épatés par la rénovation des façades et des cours.
Un lieu sécurisé ?
Dans le climat anxiogène qui entoure la population de nos jours, il était étonnant de voir qu’aucun dispositif de sécurité n’était déployé samedi. Si le centre commercial Confluence pratique très souvent la fouille des sacs et celui de la Part-Dieu compte sur un personnel de sécurité nombreux, on a un peu l’impression que le Grand Hôtel-Dieu est laissé pour compte.
Pas de vigile aux portes, entrées non surveillées, vidéosurveillance peu flagrante, voire totalement absente de certaines boutiques : "C’est malheureux à dire mais on est habitués désormais à voir la présence de militaires, de policiers ou de vigiles. Avec le monde de ce matin, il y aurait dû avoir du personnel en plus. A croire qu’on ne retient jamais les leçons en France", nous avouait Alia, une Croix-Roussienne pas franchement emballée.
Sans oublier que beaucoup de personnes déambulaient rue Bellecordière en famille, oubliant que l’axe n’est pas piéton. Le nouveau revêtement au sol le laisse pourtant croire.
L'écrin est magnifique, mais il sonne encore trop creux. Il semblerait que Crédit Agricole Centre-Est se soit précipité, ou ait eu besoin, après six mois de retard sur son planning initial, d'ouvrir absolument les lieux. Il est fort probable que quand ce couple reviendra dans 6 mois, il sera davantage comblé.
Amen mon père !
Signaler RépondreLyon est vraiment fâché avec la verdure. j'ai cherché des arbres ou des matériaux non minéraux en vain... Il y a vraiment un problème avec le béton dans cette commune.
Signaler RépondreSinon endroit emblématique de la ville revendu aux marchands du temple.
Vous préférez donc la pensée inique
Signaler RépondreEntièrement d’accord. Tous le monde peut s’exprimer, même les opposants de la pensée unique .
Signaler RépondreSi l’autorité c’est la sécurité, surtout en périodes d’attentats ce serait la moindre des choses,d’etre Fouillées. Mais comme vous le dites ,c’est assez inquiétant d’etre En sécurité en république bananière,normal. La continuité de cette insécurité,n’est pas belle à voir ,surtout dans le 93 et tous les territoires perdus français. Connaissant,la finalité du destin de la France ,toute mes condoléances.
Signaler RépondreLe propriétaire est le crédit agricole qui est la banque la plus chère qui existe et qui est donc très éloignée du mutualisme qu'elle revendique à tort !! Et cette banque n'appartient pas à ses clients ! Mais à qui appartient elle d'ailleurs ?
Signaler RépondreLYONMAG le seul journal, non subventionné, qui ose dire les choses
Signaler Répondremême celles qui dérangent les affidés qui font la veille pour s'assurer de récupérer encore quelques miettes de plus en léchant la baronnie
Ah! Lyon Gag qui veut encore se payer Collomb! Quel journal pitoyable.
Signaler RépondreLes patients avaient droit à ce cadre magnifique, adapté à la médecine du 19è siècle avec des jardins pour se reposer.
Signaler RépondreAu fil du temps, la médecine moderne est arrivé, et le site, malgré de nombreuses transformations s’est retrouvé de plus en plus mal commode (avez-vous été patient lorsqu’il était encore ouvert, avec des courants d’air de partout et des couloirs interminables?), dans un bâtiment très ancien, avec des parcours en labyrinthe. De plus l’urbanisation a rendu son accès de plus en plus compliqué pour les patients (qui viennent de toute la région, et pas seulement de la presqu’île…).
Entre temps, les HCL ont créés de nouveaux sites modernes, spécialisés : neuro, cardio, HFME, Lyon sud…).
L’Hôtel Dieu était aussi un gouffre financier pour les HCL, ce qui limitaient justement les possibilités d’investissement et de modernisation.
Aujourd’hui l’Hôtel-Dieu est toujours propriété des HCL et en plus ne lui coute plus rien (il reçoit même un loyer).
Alors on peut regretter, par nostalgie, l’Hôtel Dieu en temps qu’hôpital, mais il faut être un peu réaliste et vivre au présent.
Nanou grogne contre ceux qui râlent ! Ah ah ah !!!
Signaler RépondreJ'te jure !
Effectivement tout n'était pas ouvert....mais ravie d'avoir pu découvrir cette belle rénovation...on va attendre un peu...et alors ce n'est pas si grave que ça...restez positifs,arrêtez de grogner et voyez plutôt que notre ville bouge, d'embellie, que nous avons de plus en plus de touristes....tous les restaurants autour étaient bondés....quant à ceux qui ont regretté la présence de militaires, vigiles ect moi ça m'a plutôt détendu ....
Signaler RépondreJuste, archiviste, Bravo !
Signaler RépondreEt une chose est certaine les râleurs sont toujours là grr
Signaler RépondreC'était bien la peine de faire tout ce tapage , effectivement on reviendra quand il y aura plus de boutiques et d'animation ????
Signaler RépondreNon mais ces gens ne sont ils pas heureux de découvrir ce lieu magnifique et fermé depuis si longtemps au public ? Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas pour l'heure la partie hôtel ouverte, ce n'est pas non plus car les boutiques ne sont pas là qu'il n'y a rien du tout pour autant !! Si les gens ne sont pas contents de voir le cloître magnifier reposant en plein cœur de la presqu'île, s'ils ne sont pas tentés par prendre un verre dans la magnifique cours intérieure, et s'ils préfèrent faire des affaires à tout prix, alors qu'ils aillent rue de la République, cette rue bondée leur tend les bras plein de sacs de fringues et de produits suremballées ! Edgar.
Signaler RépondreAvons nous visité le même lieu? J'ai vu des services de sécurité dans toutes les cours et prêts de chaque porte certes pas de fouille de sacs. J'ai trouvé ce lieu magnifique.
Signaler RépondreSe plaindre de ne pas être surveillé et fouillé, c'est tout de même assez inquiétant...Comme quoi le peuple est très malléable, et prêt à s'abandonner à n'importe quel régime autoritaire.
Signaler RépondreUn sanctuaire historique des soins et de la médecine livré au monde de l'argent et des affaires. Les patients n'avaient pas droit à ce cadre splendide pour leurs soins ? Un signe du temps.
Signaler Répondre"Pas de vigile aux portes, entrées non surveillées, vidéosurveillance peu flagrante, voire totalement absente de certaines boutiques : "C’est malheureux à dire mais on est habitués désormais à voir la présence de militaires, de policiers ou de vigiles. Avec le monde de ce matin, il y aurait dû avoir du personnel en plus. A croire qu’on ne retient jamais les leçons en France", nous avouait Alia, une Croix-Roussienne pas franchement emballée."
Signaler RépondreCe qui n'est pas normal, c'est le climat ambiant hyper securitaire. La présence de vigiles, de militaires et policiers ne devraient être qu'une exception !
Pour ceux qui se plaignent de leur apparente absente, je peux leur donner une liste longue comme le bras de pays où ils pourront vivre à loisirs entourés d'uniforme
c'est vrai, y a rien!!!
Signaler Répondretout ça pour ça