"C'en est assez !" : Le ras-le-bol d'enseignants et chercheurs de Lyon 2

"C'en est assez !" : Le ras-le-bol d'enseignants et chercheurs de Lyon 2
LyonMag.com

 

Dans un communiqué paru ce lundi, 35 enseignants, chercheurs et enseignants-chercheurs titulaires ont signé un plaidoyer contre la "rhétorique de l'intimidation idéologique" suite au blocage de l'université de Lyon 2 qui se poursuit depuis plusieurs semaines.

Alors que le responsable UNI (Union Nationale inter-Universitaire) de Lyon, Thibaud Hubert, dénonçait dans les Coulisses du Grand Lyon vendredi un "'gloubi-boulga' de contestataires sans aucune cohérence", c'est au tour d'une trentaine d'enseignants et chercheur de plaider contre le blocage des universités.

Dans leur communiqué intitulé "Lyon 2, le sursaut nécessaire", les signataires introduisent leur propos en énumérant les a priori que peuvent avoir le grand public sur les événements qui se passent à Lyon 2 depuis deux semaines : "que ses deux campus se retrouvent bloqués […] c'est de l'ordre de la tradition locale, pense-t-on. Et que la présidence de l'établissement refuse de prendre ses responsabilités". Ils s'indignent également de l'indifférence dans laquelle tombe la situation de blocage de l'université : "Que l'Université Lyon 2, seule sur le site de la métropole, constitue un bastion de l'opposition à la loi sur l'orientation et la réussite des étudiants, dite Loi Ore, nul ne s'en étonne" ; "c'est l'impression d'une fatalité qui s'impose dans nos esprit".

Un sursaut attendu tant qu'il est encore temps

Face à ce flot de désintéressement et de présumés préjugés, les signataires du communiqué entendent vouloir faire valoir les droits à l'éducation des étudiants et des enseignants-chercheurs. Dans cette période de partiels, nombreux sont les étudiants de l'Université Lumière "qui s'alarment de leur semestre interrompu, de leurs préparations d'examens en suspens, et de la réputation de leurs futurs diplômes", rapporte le plaidoyer.  En plus de pointer du doigt l'interruption de la scolarité des étudiants due au blocage de l'université, les enseignants-chercheurs se plaignent également du temps d'arrêt forcé que subissent leurs projets pédagogiques. De plus, les personnels techniques et administratifs de l'établissement se diraient également "inquiets de la dégradation de leur environnement de travail".  

Pour cette trentaine de signataires : "c'en est assez de confondre la démocratie universitaire avec le refus de toutes règle et de tout respect des compétences et des fonctions". Considérant la situation comme en total désaccord avec les mœurs protestataires étudiantes, le plaidoyer fait état de disciplines et de compétences bafouées par les bloqueurs (que sont par exemple les sciences sociales, l'intelligence critique ou encore les humanités) au profit d'un : "dogmatisme aussi stérile que simpliste ". C'est pourquoi les signataires espèrent "produire le sursaut dont l'établissement a besoin pour échapper au destin qui lui est promis : celui d'un désert intellectuel et moral".

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15 commentaires
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Progrés le 02/05/2018 à 09:21
Leprofesseur a écrit le 01/05/2018 à 11h05

Lyon 2 ? Il est grand temps de fermer ce machin. Il n'est pas nécessaire de suivre un cursus universitaire lorsque l'on se destine aux métiers de la manutention. Quant aux 'chercheurs', ils feraient mieux de chercher du travail, au lieu de vivre comme des parasites en cherchant des trucs qui ne concernent que leurs amis qui cherchent aussi des trucs dont tout le monde se cogne.

Ces mêmes recherches qui vous permettent aujourd'hui de vous en plaindre et d'être lu partout dans le monde.

Continuez, vous êtes rigolo :)

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Liste « Ensemble » aux abois le 01/05/2018 à 19:52

Le plus drôle est que la photo qui illustre l’article est une photo qui date de la précédente présidence où les signataires de l’article etaient aux commandes

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Liste « Ensemble » aux abois le 01/05/2018 à 19:47

Les 35 signataires ont soit des interets personnels (souvent de carriere) à défendre, soit ils sont aux abois. Les pauvres!

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io le 01/05/2018 à 19:35

Les trois pelés et un tendu qui reste de liste « Ensemble », battue durement aux dernières élections des conseil centraux de Lyon2, et qui a fabriqué et peut-être signé (35 fois ne m’étonnerais pas) cet article, sont très mal placés pour dèbiter toutes ces anneries. Le gestion de ces dernières semaines de la situation a été très intelligente et honnête par la présidente Nathalie Dompnier et son équipe. Ces deux qualité ont cruellement manquaient à toutes les présidences précédente depuis 10 an. Alos, chapeau bas pour l’equipe de N.Dompnier.

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aboyer pour rien le 01/05/2018 à 19:11
Mirza a écrit le 01/05/2018 à 13h15

C'est facile d'inventer "35 signatures" à l'appui des bêtises que personne de Lyon 2 ne signerait.

couchez Mirza!

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Mirza le 01/05/2018 à 13:15

C'est facile d'inventer "35 signatures" à l'appui des bêtises que personne de Lyon 2 ne signerait.

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Quel culot ! le 01/05/2018 à 11:37
kumer a écrit le 01/05/2018 à 06h07

C est facile de s inscrire à l université de demander une bourse les aides aux logements etc... et de prendre la place de ceux qui veulent vraiment étudier La sélection a l entrée est un minimum

C'est vrai ça : vive le temps où 15 % avaient le bac, où les CSP+ pouvaient seuls assurer à leurs enfants un poste élevé ! Foi de bourgeois.

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Leprofesseur le 01/05/2018 à 11:05

Lyon 2 ? Il est grand temps de fermer ce machin. Il n'est pas nécessaire de suivre un cursus universitaire lorsque l'on se destine aux métiers de la manutention. Quant aux 'chercheurs', ils feraient mieux de chercher du travail, au lieu de vivre comme des parasites en cherchant des trucs qui ne concernent que leurs amis qui cherchent aussi des trucs dont tout le monde se cogne.

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Diplome en papillote le 01/05/2018 à 08:03

La méritocratie est une vertue en France acceptée dans la théorie mais rarement dans la pratique:l 'égalitarisme ou la cooptation sans l'équité sont portées par un courant de pensée nuisible pour notre pays en général

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kumer le 01/05/2018 à 06:07

C est facile de s inscrire à l université de demander une bourse les aides aux logements etc... et de prendre la place de ceux qui veulent vraiment étudier La sélection a l entrée est un minimum

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Rasle bol 69 le 30/04/2018 à 22:45
Lycéens, à vous de choisir entre université et grandes écoles ! a écrit le 30/04/2018 à 15h34

Et pendant ce temps, les étudiants des grandes écoles travaillent et se préparent un avenir radieux, fait de CDI, de salaires confortables et d'un taux de chômage quasi nul.

Lycéen, à vous de choisir !

http://www.mondedesgrandesecoles.fr/taux-de-chomage-derisoire-recrutements-au-beau-fixe-salaires-en-augmentation…-la-situation-des-ingenieurs-a-de-quoi-faire-rever/

A condition d'être capable de suivre rythme et niveau exigés dans les grandes écoles

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Rasle bol 69 le 30/04/2018 à 22:45
Qui sont les guignols ? a écrit le 30/04/2018 à 18h39

Tiens, les réactionnaires, ex-soixantuitards, se réveillent !

Non, ceux qui voient très bien que les bloqueurs sont souvent les pseudo-étudiants, inscrits surtout pour avoir une protection sociale très subventionnée et un "statut d'étudiant" mais qui n'ont rien à faire d'obtenir des diplomes.

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yo los comprendo le 30/04/2018 à 22:31

Un sursaut nécessaire et salutaire de ces enseignants. Il est clair qu’autrement si ces blocages perdurent, cette université finira dans l’isolement (alors que ces voisines sont calmes et disciplinées), que ces diplômes seront bradés pour cette année, et que la sélection tant décriée ce seront les employeurs qui s’en chargeront.

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Qui sont les guignols ? le 30/04/2018 à 18:39

Tiens, les réactionnaires, ex-soixantuitards, se réveillent !

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Lycéens, à vous de choisir entre université et grandes écoles ! le 30/04/2018 à 15:34

Et pendant ce temps, les étudiants des grandes écoles travaillent et se préparent un avenir radieux, fait de CDI, de salaires confortables et d'un taux de chômage quasi nul.

Lycéen, à vous de choisir !

http://www.mondedesgrandesecoles.fr/taux-de-chomage-derisoire-recrutements-au-beau-fixe-salaires-en-augmentation…-la-situation-des-ingenieurs-a-de-quoi-faire-rever/

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