Après "Rouler pour Elles" en octobre puis "Danser pour Elles" en mars, l'association revient au mois de mai avec sa fameuse course. L'association a annoncé, ce mardi, la participation de près de 16 000 participantes, lors d'une conférence de presse.
Le programme composé d'une course de 5 km, de 10 km, d'une marche de 5km et d'un cours de Yoga géant, reste le même que celui de la précédente édition. En 2017, l'association avait réussi à récolter grâce à cette course 200 000 euros.
"C'est un sacré beau bilan, et on est fier de pouvoir dire qu'un est sur notre 9e année. Et l'année prochaine, on fêtera nos dix ans avec un vrai objectif, dépassé le million d'euro reversé pour le sport de soutien. J'aime bien dire que "Courir pour Elles", c'est plus qu'une course, c'est un mouvement", explique Sophie Moreau, présidente de l'association "Courir pour Elles".
Un mouvement plutôt bien suivi à Lyon, puisqu'entre 2015 et 2017, les participations ont presque doublé. Pour rappel, les différentes actions de l'association servent à récolter des fonds pour financer l'accès à de l'activité physique adaptée aux femmes atteintes de cancers.
"Le sport est un médicament qui prévient des cancers"
"L'activité physique est un médicament. Aujourd'hui il est démontré que cela diminue le cancer du côlon, de la prostate, etc … mais c'est aussi la meilleure façon d'éviter un cancer", rappelle Thierry Philip, cancérologue, vice-président de la Métropole de Lyon et parrain de l'association "Courir pour Elles".
En 2017, grâce à l'association, ce sont près de 600 personnes qui ont pu intégrer un programme d'activité physique adaptée à Lyon. Parmi les activités proposées, on retrouve le Yoga, le Pilate mais aussi la marche nordique.
"Cela devrait être financé. On finance les médicaments, je ne vois pas pourquoi on ne financerait pas un médicament moins cher et qui est démontré. Mais aujourd'hui, c'est un problème qui existe partout en France", explique à regret Thierry Philip.
Depuis 2010, "Courir pour Elles" a récolté 700 000 euros qui ont été reversés pour les soins de support qui permettent d'améliorer la qualité de vie des malades en tenant compte de leurs besoins au plan physique, psychologique, social et familial.