"Nous avons dû réviser notre plan pluriannuel réservé aux écoles", a annoncé en premier lieu Georges Képénékian, maire de Lyon, lors de la conférence de presse organisée ce mercredi.
Le plan pluriannuel d'investissement (PPI) réservé à l'éducation (et initialement à hauteur de 132 millions d'euros) a été revu à la hausse ce mois-ci par la Ville de Lyon. Ainsi 25 millions d'euros supplémentaires vont donc être investis dans le secteur : "ces investissements vont se concrétiser avec l'apparition de cinq nouvelles écoles d'ici la fin du mandat en 2020", ajoute Guy Corazzol, adjoint au maire délégué à l'éducation. Annoncés au nombre de trois en 2016, deux autres projets de groupes scolaires sont venus s'ajouter en cours de route afin de répondre à la forte croissance démographique que connait Lyon.
Les Girondins (7e), Berliet (8e) et Joannès Masset (9e) sont les trois groupes scolaires prévus initialement pour 2020. Chacun d'eux regroupe 18 classes. A ces trois projets sont donc venu s'ajouter les groupes scolaires Duvivier-Cronstadt (7e) et J.Duret (8e), devant ouvrir en 2019 et 2020. De plus, sur les 157 millions d'euros de PPI, plus d'un tiers sera dédié à la rénovation d'écoles. Les groupes scolaires Alix (secteur Confluence) ou encore Jean-Jaurès (6e) en bénéficieront d'ici septembre 2019. Ces rénovations consisteront alors à mettre aux normes les anciens bâtiments, développer les self-services dans les cantines ou encore ouvrir de nouvelles classes.
La croissance démographique à l'origine de ces investissements
"A Lyon on observe depuis 2011 une forte croissance démographique", fait remarquer Georges Képénékian. "La croissance démographique lyonnaise est visible dans toutes les classes sociales mais également dans toutes les tranches d'âge. Depuis 1990, nous sommes passés de 3 500 habitants supplémentaires par an à en moyenne 5 800 habitants supplémentaires par an depuis 2010 ". On remarque même une croissance plus soutenue de la population des jeunes enfants : "le taux d'augmentation de la population des 3-10 ans est deux fois plus important que la moyenne de la population. D'où la nécessité d'investir davantage dans l'éducation ", souligne pour sa part l'adjoint au maire, délégué à l'aménagement, Michel Le Faou. Par an, c'est 500 élèves supplémentaires qui se présentent aux portes des groupes scolaires lyonnais.
Si ces projets de constructions se situent plus particulièrement dans le sud-est, c'est justement pour s'adapter à la demande : "c'est dans cette zone de la ville que la population s'accroit majoritairement. Plus particulièrement vers Confluence, Part-Dieu, le 7e, le 8e et Vaise-industrie. Les autres arrondissements évoluent peu et les établissements déjà présents suffisent amplement", signale Michel Le Faou. Ce dernier annonce également que "cinq autres groupes scolaires supplémentaires verront le jour au-delà 2020".
Tant mieux si ça ne fait pas un tabac, ça donne des cancers.
Signaler RépondrePar contre, continuer à faire croire qu'on a mis de l'argent dans l'éducation alors qu'il finira dans les poches du BTP, ça c'est tout bon ! (comme disait Jacques)
@ La bonne blague sémantique
Signaler RépondreBlague à part...votre sens de l'humour et de l'à propos ne font pas un tabac !
Quel avenir ??
Signaler RépondreParler de "La corvée moyenâgeuse" lorsqu'il est fait remarquer que cet argent ne va pas aller à l'éducation mais au secteur du BTP,
Signaler Répondreme pose la question :
faut-il instaurer un alcootest avant que vous écriviez sur Lyonmag ?
investire aussi dans des lieux pour faire du sport a cette jeunesse qui passe son temps a se faire lobotomiser par le tv realité ou par daech!
Signaler RépondreIl faudrait donc ,selon vous, rétablir la corvée moyenâgeuse pour les parents d'élèves ?
Signaler RépondreRéfléchissez un peu avant d'écrire des inepties...
La construction et la rénovation des écoles sont un investissement pour l'avenir des enfants...
Ils n'investissent pas dans "l'éducation", ils donnent du fric aux constructeurs, au secteur du BTP ! Nuance !
Signaler RépondreAprès, c'est pour y mettre des élèves, OK. De toutes manières ils n'ont pas le choix.
Mais l'argent ne va pas à "l'éducation", il va au BTP une fois de plus.