L'annonce de l'implantation d'Indigo Weel sur le même créneau que Gobee.bike avait de quoi faire craindre le pire. La marque aux vélos verts s'était en effet retirée du marché français en hâte, après seulement deux mois d'activité à Lyon.
Pourtant, Jean Gadrat, directeur général adjoint d'Indigo Weel, se veut plutôt rassurant. "En termes de fréquentation, c'est plutôt pas mal", se félicite-t-il. Si le premier bilan établi après un mois de présence était tout juste satisfaisant, l'enthousiasme du dirigeant reste intact et l'objectif aussi audacieux. "On souhaite conquérir le cœur des Lyonnais pour qu'il fasse du vélo et combattre le vandalisme", assure-t-il.
Les dégradations et le vol, bête noire d'Indigo Weel
Si la première mission était gagnée d'avance – davantage grâce aux Velo'v qu'à Indigo ou même Gobee –, la seconde risque d'être plus ardue. "Il y a des vélos qui ont souffert, c'est indéniable. Ce n'est pas encore préoccupant, même si les dégradations sont plus nombreuses que lors du déploiement", tente néanmoins de rassurer le directeur. Reste qu'en un peu plus de deux mois, plus de 10 % du parc Indigo a été perdu, soit près de 130 vélos. "C'est raisonnable, mais ça nous embête un peu", avoue Jean Gadrat.
À environ 280 euros la bicyclette, il est indéniable que ces pertes ont des conséquences tangibles pour la société. Ce sont ainsi pas moins de 36 000 euros qui se seraient envolés. Les dégradations ont certainement un coût aussi. Mais là, les vélos restent dans le circuit. "Tous les vélos que l'on récupère (notamment dans les cours d'eau, ndlr.), on les répare. Cela nous a coûté environ 8 à 10 % de la valeur du parc", précise le directeur adjoint d'Indigo Weel. Soit entre 22 000 et 28 000 euros.
Un service qui va continuer de progresser
Mais malgré les coûts importants provoqués par certains usagers peu précautionneux ou par les personnes qui "s'amusent" à abîmer le matériel, la société est confiante. Avec 25 000 courses en avril, déjà 15 000 en mai et l'arrivée des beaux jours, le chiffre d'affaires d'Indigo Weel à Lyon continue de grimper. Reste donc à diminuer les vols et dégradations. Et sur ce point, Jean Gadrat assure que la coopération avec les services publics se passe bien et que trois flagrants délits ont été enregistrés.
Indigo Weel poursuit donc son rêve Lyonnais. Conscient que des améliorations doivent être apportées au matériel, "notamment sur le cadenas et la roue arrière", Jean Gadrat rappelle que 500 nouveaux vélos devraient arriver d'ici le 15 juillet pour porter le nombre de bicyclettes à près de 1 500. Par ailleurs, depuis ce jeudi matin, la société a décidé de retirer la caution de 5 euros exigée lors de la création d'un compte, alors que le montant sera remboursé à ceux qui l'ont payée. Preuve, peut-être, que la santé financière du service reste encourageante.
Perso j'ai vu des petits de 12/13 ans faire sauter le verrou et la panier samedi dernier !
Signaler RépondreIls en avaient même repeint un en bleu... dans le 7ème.
Bof..ça les occupe il vaut mieux ça que de faire brûler des voitures !
Signaler RépondrePareil, je n'ai jamais vu un de ces vélos à un endroit gênant.
Signaler RépondreJe n'ai jamais été géné par un vélo sur le trottoir, par contre par des voitures souvent
Signaler Répondresi, mais a leur place: dans la rue
Signaler Répondreles vélos sont mis n importe ou
Parce les voitures ne sont pas garées sur la voie publique peut être?
Signaler RépondreLa petite racaille du Tonkin se fait un plaisir de les desosser pour s'en servir gratuitement..........
Signaler Répondren'importe quoi
Signaler Répondrenon
Signaler RépondreVous pourriez au moins vous relire avant de publier s'il vous plaît? C'est bourré de fautes, ça pique les yeux.
Signaler RépondreEncore des vélos posés n importe où sur la voie publique ????
Signaler Répondre