L’une des solutions envisagées par l’équipe présidentielle autour de Nathalie Dompnier était de renoncer aux examens dans les matières où les étudiants suivent un cours magistral lié à un cours de travaux dirigé (par exemple droit constitutionnel en Cours Magistrat ET en travaux dirigés - TD).
Dans ce cas-là, une solution proposée par l’équipe de direction de l’université était de garder la note obtenue par les étudiants en TD (sachant que le semestre n’a été amputé que d’une semaine et demi par la mobilisation) et d’utiliser cette note pour remplacer aussi celle que l’étudiant n’avait pas pu obtenir faut de passer l’examen correspondant au cours magistral.
Le ministère ne partage visiblement pas cet avis. Dans un mail reçu ce jeudi par l’intermédiaire des services du rectorat, la tutelle de l’Université Lyon 2 rappelle ainsi : "L’étudiant qui, par exemple, pouvait espérer compenser [une note en travaux dirigés] médiocre par le résultat obtenu lors [du partiel final du cours magistral] est nécessairement lésé. (...) La décision de suppression de l’examen terminal présente un risque contentieux majeur. Il vous est, par suite, fortement recommandé de maintenir une épreuve terminale pour les L1 et L2, dont les cours magistraux sont assortis de travaux dirigés."
La décision du ministère de l’Enseignement supérieur remet tout en cause, l’ensemble des élus qui tentent de piloter l’Université Lyon 2 devront donc se réunir vendredi matin, pour revoir leur copie avec l’espoir d’obtenir cette fois un 10 améliorable de la part du ministère.
Pendant ce temps, on travaille à l'Université Jean Moulin Lyon 3 ! Les responsables de Lyon 3 ne devraient pas l'oublier à l'heure où il est beaucoup question d'une fusion des universités dans le cadre du projet IDEX.
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